Barneville-Carteret : Conseil Municipal
COMMUNE DE BARNEVILLE-CARTERET
Séance
du Lundi 16 juillet 2007
COMPTE
RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL DU 16 juillet 2007 à 18 h 30
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L'an deux mil sept, le seize Juillet, à dix huit
heures trente, les membres du Conseil Municipal
de Barneville-Carteret, légalement convoqués, se sont
assemblés au lieu ordinaire de leurs séances, sous la
Présidence de Monsieur Claude DUPONT, Maire.
Etaient présents :
Monsieur Claude DUPONT, Maire, Messieurs Loïc DAGORT, Gérard
DELAMONTAGNE, Christophe LOUIS DIT GUERIN, Madame Anne LE JARD, Monsieur
Jean LECRIVAIN, Maires Adjoints, Maître Jean-Pierre LAURENT, Madame
Dominique FILLATRE, Monsieur Jean-Luc LEBLOND, , Madame Jocelyne LAMBARD,
Monsieur Christian LEFEBVRE, Monsieur Marcel LESAULNIER.
Absents excusés :
Monsieur Denis MESLIN, Monsieur Sébastien RACHINE, Docteur
Dominique LEGENDRE, Monsieur Laurent JAILLARD, Madame Claudine CRESPO,
Monsieur Christophe BELZ.
Monsieur Le Maire ouvre la séance à 18 heures 40.
Madame Dominique FILLATRE est désignée Secrétaire de
séance, conformément à l'article L.2121-15 du Code
Général des Collectivités Territoriales.
Le compte rendu de la séance précédente est adopté
à l'unanimité.
PLAN LOCAL D'URBANISME :
Monsieur Le Maire rappelle le dépôt de Permis de construire
déposé pour 30 Fermes, validé par la commission des
sites et accordé par lui-même. Ce Permis a fait l'objet d'un
recours notamment par l'Association Manche Nature et le Tribunal Administratif
a rendu un jugement annulant le Permis, non pas sur le projet en lui-même,
mais à propos du P.L.U sur ce secteur par rapport à la Loi
Littoral et à la notion "d'espace proche du rivage", terme non clairement
défini, avec plusieurs critères telle la co-visibilité…
Afin d'éclairer les membres du conseil, Monsieur Le Maire donne lecture
de l'article L. 146-4 du Code l'Urbanisme qui stipule : "l'extension limitée
de l'urbanisation des espaces proches du rivage ou des rives des plans d'eau
intérieurs désignés à l'article 2 de la loi n°86-2
du 3 Janvier 1986 précitée doit être justifiée
et motivée, dans le plan local d'urbanisme, selon des critères
liés à la configuration des lieux ou à l'accueil d'activités
économiques exigeant la proximité immédiate de l'eau.
Toutefois, ces critères ne sont pas applicables lorsque l'urbanisation
est conforme aux dispositions d'un schéma de cohérence territoriale
ou d'un schéma d'aménagement régional ou compatible
avec celles d'un schéma de mise en valeur de la mer. En l'absence
de ces documents, l'urbanisation peut être réalisée avec
l'accord du représentant de l'Etat dans le Département. Cet
accord est donné après que la commune a motivé sa demande
et après avis de la commission départementale des sites appréciant
l'impact de l'urbanisation sur la nature. Les communes intéressées
peuvent également faire connaître leur avis dans un délai
de deux mois suivant le dépôt de la demande d'accord. Le Plan
Local d'Urbanisme doit respecter les dispositions de cet accord."
M. Le Maire donne ensuite lecture d'un extrait du jugement du Tribunal Administratif
relatif à cette affaire et annulant le permis de construire.
Il donne ensuite quelques explications :
D'après ce qu'il ressort de ce jugement, le Coefficient d'Occupation
des Sols, fixé dans le
règlement du PLU à 0.4 est trop élevé pour ce
secteur, de plus, il apparaît que dans les
possibilités d'extension, trop d'annexes sont tolérées.
La loi littorale n'a que très peu de décrets d'application
et c'est la jurisprudence qui s'applique. Ce jugement du tribunal a donc
force de loi et pourrait être repris lors du jugement du PLU qui lui
aussi fait l'objet d'un recours.
Monsieur Le Maire fait donc état de deux possibilités : ou
bien faire appel du jugement, ce qui ne semble pas très conseillé,
car cela prendra beaucoup de temps pour un résultat aléatoire,
ou bien prendre en compte le jugement du Tribunal Administratif et modifier
la partie "incriminée" de la zone 1AUCh.
Maître LAURENT demande si la procédure à engager relève
d'une révision partielle ou bien
d'une modification. Il s'agit bien d'une modification, et Monsieur Le Maire
précise que
l'inscription à l'ordre du jour du terme "révision partielle"
laisse le Conseil libre de choisir la
modalité de cette révision.
Madame FILLATRE demande si cette zone 1AUCh est la seule attaquée
dans le recours
contre le PLU. Il lui est répondu par la négative, mais en
l'état actuel, puisque cette affaire
n'est pas encore jugée, nous ne connaissons la position du Tribunal
que sur cette zone.
Toutes explications entendues, la mise en modification du PLU sur la zone
1AUCh est
acceptée à l'unanimité.
AVENANT DE REGULARISATION AU MARCHE DE MAITRISE D'OEUVRE DE LA 25ème
TRANCHE A.E.P.
Monsieur Le Maire rappelle au conseil sa délibération du 07
Décembre 2006 par laquelle il
était autorisé à signer le marché de maîtrise
d'oeuvre de la 25ème tranche AEP avec le cabinet SAUNIER et ASSOCIES
pour un montant HT DE 10.075 €.
Il rappelle que le montant estimatif de ces travaux était alors de
155.000 € HT. Cependant,
certains problèmes avec des propriétaires privés ont
amené à déplacer le tracé des
canalisations, engendrant un surcoût et portant le marché à
200.000 € HT. Le Cabinet ayant
suivi les travaux, il n'est pas apparu nécessaire de lancer une nouvelle
consultation et il est
demandé au Conseil, de donner l'autorisation au Maire pour signer
l'avenant proposé d'un montant de 2.925 € HT portant le
montant du marché global à 13.000 €, après avis
favorable du bureau municipal. Accord à l'unanimité.
CONTRAT DE VILLE REGIONALE MODIFIE : Choix du maître
d'oeuvre pour les travaux d'accès à la plage de la Potinière
:
Monsieur Le Maire rappelle au Conseil sa décision de modifier le contrat
ville régionale en
remplaçant le projet de passerelle sur le bord du havre par l'aménagement
de l'entrée de la
plage de la potinière, ce qui a été accepté par
la Région.
Une consultation a eu lieu pour la maîtrise d'oeuvre de ce projet.
4 dossiers ont été remis :
Fred PETR : 25.650 € HT
DDE : 8.903,75 € HT avec un délai de
24 semaines,
TECAM : 17.280 € HT avec un délai de
20 semaines
SCE : 12.690 € HT avec un délai de
11 mois.
Il est demandé au Conseil, après avis du bureau municipal d'autoriser
le Maire à signer le
marché de Maîtrise d'oeuvre avec la DDE pour un montant HT DE
8.903,75 €. Accord à
l'unanimité.
CHOIX DE L'ENTREPRISE POUR LES TRAVAUX D'ECLAIRAGE
PUBLIC :
PROGRAMME 2007 :
Il est rappelé au Conseil l'inscription budgétaire pour le
programme éclairage public 2007.
Une consultation a été lancée et trois entreprises ont
déposé une offre :
SNEC Pour un montant de 93.720 € TTC
ALLEZ pour un montant de 79.012,54 € TTC
SARLEC pour un montant de 74.783,49 € TTC
Il est demandé au Conseil d'autoriser Monsieur Le Maire à signer
le marché avec la société
SARLEC de la Haye du Puits pour un montant de 74.783,49 € TTC, après
examen des offres par le bureau municipal. Accord à l'unanimité.
VENTE D'UNE PARCELLE DE TERRAIN A LA SCI LES CAMELIAS
: Précision suite à la délibération du 09/11/2006
:
Monsieur Le Maire rappelle que par délibération du 9 novembre
dernier, le conseil lui a
donné pouvoir pour vendre une parcelle de terrain communal cadastrée
section ZC N°56 Rue du Pic Mallet aux établissements REQUIER pour
la construction d'une chambre funéraire au pris de 30 € le m²
pour une superficie d'environ 600 m².
Les bornages ayant été réalisés et la société
créée à cet effet étant la SCI LES CAMELIAS,
il est donc proposé d'apporter les précisions suivantes à
la délibération du 09 Novembre dernier. Les parcelles concernées
portent désormais le N° ZC 79 Pour 5a 21ca et ZC 81 pour 8ca,
soit 529 m²,
La vente sera faite au profit de la SCI Les Camélias pour un montant
de 15.810 € (529*30)
Et le conseil maintient son souhait de voir précisé dans l'acte
de vente que "la destination de
ce terrain ne relèvera que de l'implantation d'une Chambre Funéraire."
QUESTIONS DIVERSES :
MODIFICATION DU TEMPS DE TRAVAIL DE 30 A 35H00 -
POSTE D'ADJOINT TECHNIQUE TERRITORIAL :
Suite à de nombreux arrêts maladie au sein du service technique,
et notamment des congés
longue maladie, il a été demandé la possibilité
d'étendre à 35 heures le poste de 30h00 occupé par Raymond
LEBRANCHU.
Le Comité Technique Paritaire, consulté, a émis un avis
favorable.
Il est donc demandé au Conseil d'approuver cette modification. Accord
à l'unanimité.
QUESTION DIVERSE :
FIXATION DES QUOTAS D'AVANCEMENT DE GRADE
Monsieur Le Maire rappelle que les récentes lois sur la fonction publique
territoriale ont
apporté de profonds changements, notamment en ce qui concerne les
avancements de grade
des agents.
C'est l'assemblée délibérante, après avec du
C.T.P. qui fixe désormais ces ratios, selon son
libre choix.
Un examen en commission du personnel a été transmis au CTP
pour une fixation à 100% pour l'ensemble des grades
Le CTP a émis un avis favorable.
Il est donc demandé au Conseil Municipal de bien vouloir en délibérer.
Accord à l'unanimité.
REMARQUES DES CONSEILLERS :
Madame LAMBARD demande un compte rendu sommaire du dernier conseil d'école,
elle
souhaite notamment savoir si les institutrices ont demandé l'extension
des locaux.
Il lui est répondu par l'affirmative et il est précisé
que le déménagement est effectué, que le
Périscolaire se fera à l'école et non pas au CLSH comme
cela avait été évoqué, que les
demandes de transports sont "calées" et qu'apparemment le nombre d'élèves
n'excède pas la capacité du Bus.
Madame LE JARD émet son inquiétude pour le périscolaire,
en effet, elle craint que les
locaux ne soient trop exigus. En tout état de cause, il faut attendre
la rentrée et le nombre
définitif d'inscrits, il faudra alors envisager d'autres possibilités
le cas échéant.
Monsieur LEBLOND fait état des 150 caravanes des gens du voyage arrivées
ce jour sur les terrains des grèves. Y a-t-il eu une autorisation
de donnée, car une canalisation a été tirée et
traverse la rue des prés salés, il juge cela dangereux. Monsieur
Le Maire répond par la négative, mais il précise que
ce sont des terrains privés et que c'est au propriétaire de
déposer une plainte pour occupation illégale de son terrain.
En ce qui concerne la commune, une demande a été effectuée
auprès de la communauté de communes pour la mise en place de
conteneurs.
Il profite de cette remarque pour informer qu'il a été convié,
ainsi que les Maires de PORTBAIL, SAINT JEAN DE LA RIVIERE, SENOVILLE et
Le Président de la Communauté de Communes, en sous-préfecture
pour évoquer le problème non résolu dans la Manche du
schéma départemental des aires d'accueil des gens du voyage
pour la mise en place d'aires de grand passage. Quelques terrains ont été
proposés sur les trois communes, pas sur la nôtre, et à
ce sujet, Monsieur Le Maire, appuyé par ses collègues, a demandé
que ce problème soit évoqué dans le cadre de l'EPCI
puisque c'est le canton entier qui est concerné.
Madame LE JARD demande si, dans le cadre du moyen passage et du terrain de
la rue des
prés salés, il devra y avoir des aménagements effectués,
puisque ce terrain dispose de
sanitaires et d'Eau potable, mais pas d'électricité. Cette
remarque sera vérifiée.
Monsieur LE BLOND précise qu'il y a encore eu un accident devant chez
lui, avenue de la
Mer et que le mur a été abîmé, ce n'est pas le
premier, est-il envisagé quelque chose pour
casser la vitesse ?
Monsieur DELAMONTAGNE rappelle qu'une réunion a été
organisée l'an passé avec le
service des routes départementales et que la solution "dos d'âne"
n'a pas été retenue car il
semblerait que les riverains se plaignent du bruit qu'ils génèrent.
Ils ont préféré préconiser
l'aménagement du carrefour avec la route du hameau de bas.
Toutes remarques entendues, Monsieur Le Maire propose de faire une réunion
de quartier afin de proposer aux riverains la mise en place d'un casse vitesse
de type "plateau".
Une remarque est effectuée au sujet des HLM, Madame LAMBARD informe
qu'elle ira sous quelques jours à la réunion d'attribution
définitive des nouveaux HLM.
Monsieur LOUIS DIT GUERIN demande s'il est possible de contacter la Plaine
Normande
pour l'entretien des Jardins. A ce sujet, Monsieur Le Maire précise
qu'il recevra en fin de
semaine, les responsables de la Plaine Normande pour le devenir de cette
cité.
Aucune autre question ne figurant à l'ordre du jour et n'étant
soulevée dans l'assemblée, la
séance est levée à 20h00.
Vu, Le Maire,
Claude DUPONT,
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