Barneville-Carteret : Conseil Municipal
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COMMUNE DE BARNEVILLE-CARTERET

Séance du Lundi 12 décembre 2005  

 
COMPTE RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL DU 12 décembre 2005 à 20 h 30
 
L'an deux mil cinq, le douze décembre, à vingt heures trente, les membres du Conseil Municipal de Barneville-Carteret, légalement convoqués, se sont assemblés au lieu ordinaire de leurs séances, sous la Présidence de Monsieur Claude DUPONT, Maire.

Etaient présents :
Monsieur Claude DUPONT, Maire, Monsieur Loïc DAGORT, Monsieur Gérard DELAMONTAGNE, Monsieur Christophe LOUIS DIT GUERIN, Madame Anne LE JARD, Monsieur Jean LECRIVAIN, Maires Adjoints, Monsieur Denis MESLIN, Maître Jean-Pierre LAURENT, Madame Dominique FILLATRE, Monsieur Jean-Luc LEBLOND, Monsieur Sébastien RACHINE, Docteur Dominique LEGENDRE, Monsieur Laurent JAILLARD, Madame Jocelyne LAMBARD, Madame Claudine CRESPO, Monsieur Christophe BELZ, Monsieur Marcel LESAULNIER.

Absents excusés :
Monsieur Christian LEFEBVRE.

Monsieur Le Maire ouvre la séance à vingt heures quarante.

Madame Anne LE JARD est désignée Secrétaire de séance, conformément à l'article L.2121.15 du Code Général des Collectivités Territoriales.

Le procès-verbal de la séance précédente est approuvé à l'unanimité.


ORDRE DU JOUR :

N° 1 - APPROBATION DU PLAN LOCAL D'URBANISME :
Monsieur Le Maire rappelle l'historique de ce P.LU. étudié en détail en commission générale la semaine passée.
1999 : La municipalité, suite à une décision du Tribunal Administratif, lance la révision du P.O.S.
2001 : Loi S.R.U. : elle transforme notamment les POS (plan d'occupation des sols) en P.L.U.(Plan Local d'Urbanisme)
2001 : changement d'équipe municipale entraînant un certain laps de temps à "s'imprégner" du PLU
Continue alors le parcours du combattant avec les différentes administrations et les personnes publiques associées, qui doivent valider, à chaque étape, les propositions effectuées.
Est ensuite venu se greffer sur ce PLU le projet d'extension portuaire, qui à lui seul, a valu environ 18 mois de travaux supplémentaires.
Tous ces faits expliquent la durée de ce grand chantier.

Enfin, le projet finalisé a été présenté à toutes les administrations et personnes publiques
associées qui ont émis leur avis.

Puis le PLU, a reçu un avis favorable de la Commission des Sîtes en Juin dernier (cette commission est, il est utile de le rappeler, composée d'une vingtaine de représentants, associations, services de l'Etat, dont certains sont particulièrement sourcilleux sur le respect de l'environnement.

A propos de cette réunion de la commission des sites, Monsieur Le Maire juge opportun, afin que chacun puisse juger du travail de cette dernière, de donner lecture au Conseil Municipal de la copie d'un courrier de Monsieur Le Préfet de la Manche adressé au Président de l'Association des "Amis du Village du Tôt", courrier qu'il a reçu le Samedi 10 Décembre (postérieurement à la réunion de travail du 07/12/05 et qu'il n'a donc pu évoquer à ce moment), Ce courrier précise que " ce dossier, examiné avec une extrême minutie par les services de la Direction départementale de l'équipement qui le rapportaient devant la commission des sites, a fait l'objet d'un débat approfondi. La question de l'extension portuaire a naturellement requis une attention particulière et il a été demandé que les mesures compensatoires prévues par la Commune après études complémentaires soient mises en œuvre sur un emplacement réservé, spécifiquement identifié au P.L.U. Sous cette réserve, l'avis de la commission des sites a été unanimement favorable, à l'exception de 4 abstentions"…

On peut donc noter l'absence d'avis défavorables de la part des administrations et services.

Le dossier a donc été soumis ensuite à enquête publique du 11 juillet au 27 août 2005 et le commissaire enquêteur a, in fine, émis un avis défavorable au P.L.U.

Cet avis défavorable a entraîné une nouvelle réunion, sous la houlette de l'Atelier du Canal, à laquelle ont été conviés tous les services et personnes publiques associées Un certain nombre de remarques ont été prises en compte et précisées :
Remarques émises :
Entrée de ville : demande que la zone d'extension du Pont Rose soit accompagnée d'un parti d'aménagement plus élaboré : Cette remarque est intégrée avec un aspect plus contraignant de l'aspect "esthétique et paysager" de ce secteur.

Risques d'érosion marine à prendre en compte :
Une précision est apportée : la côte de 7m est applicable sur l'ensemble de la commune, à l'exception du secteur de Barneville-Plage qui il est vrai est presque entièrement construit, mais où aucune extension ne serait plus possible : les restrictions du POS actuel y sont reprises, avec notamment l'interdiction de constructions sur sous-sol.

Le site des Fermes de Carteret :
Les contraintes fortes s'appliquant sur la commune (nombreux espaces remarquables protégés au titre de la loi littoral, sensibilité paysagère forte des coteaux entourant la commune, façade naturelle le long de la V.L.O.) ont nourri le projet qui propose un développement nécessaire de la commune en terme d'habitat et d'activité. Les réserves foncières sur le site des Fermes ont finalement été conservées puisqu'elles constituent l'un des rares espaces vierges situé hors des espaces remarquables et peu visibles dans le grand paysage. La constructibilité sur le site n'en reste pas moins sensible, c'est pourquoi des principes d'urbanisation et une réduction importante des zones constructibles ont été décidées. Ceci permet d'expliquer pourquoi un potentiel de développement sur les fermes a été conservé.

L'extension portuaire :
Suite au bilan des remarques émises, Monsieur Le Maire souhaite rappeler quelques règles qu'il a déjà expliquées : Un P.L.U. est un cadre général - et en l'occurrence pour notre commune - qui offre la possibilité de réaliser un espace portuaire, ce n'est en aucun cas l'engagement de réaliser tel port. Il est important que ce malentendu soit levé et bien compris.

A ce jour, un accord de principe a été trouvé avec le Conseil Général pour une extension portuaire en prolongement du port actuel. Cela a engendré plusieurs objections, dont certaines peuvent être comprises avec des appréhensions et des craintes légitimes (hormis la rengaine : pas de projet auprès de chez moi!).
Il est en effet logique que les habitants riverains de ce projet, notamment les habitants du Tôt s'inquiètent du devenir de leur village, chacun peut s'inquiéter du projet de détournement de la Gerfleur, des incidences éventuelles sur le havre (qui malgré tout, ne présente pas des caractéristiques biologiques très importantes, ce qui n'est pas le cas de tous les havres)… Les élus se posent évidemment les mêmes questions.

La solution proposée reste évidemment au stade de projet. C'est, dans le cadre du PLU, un schéma éventuel. Seules les études démontreront ou non sa faisabilité, c'est seulement au terme de ces longues et minutieuses études que le projet sera éventuellement finalisé.

A ce stade, Monsieur Le Maire, devant les élus rassemblés, prend l'engagement que toute cette phase sera réalisée dans la plus grande transparence et que les documents qui découleront de ces études seront mis à disposition de tous les élus.

En conclusion, le vote de ce soir est important, il dessine l'avenir et à ce titre, les élus ont une responsabilité de la protection s'un site merveilleux et d'un développement de ce territoire.

Bien que ces deux idées puissent sembler contradictoires, c'est un passage obligé pour avancer. A la question "l'équilibre a-t-il été respecté dans ce PLU?" Bien que certains pensent le contraire, notamment pour la condamnation de certains terrains à la construction, pour le projet portuaire…, Monsieur Le Maire pense que ce PLU résulte d'un bon compromis entre les propositions faites par le groupe de travail et ce qui est imposé par les textes et par les remarques des uns et des autres. Certaines zones s'ouvrent et d'autres se ferment, mais au total, la surface communale constructible est quasi identique en superficie à celle du POS actuel.

Monsieur Le Maire fait également remarquer, sans arrière pensée aucune qu'environ 60% de la population a plus de 60 ans, ce n'est pas une critique, c'est un simple constat, et il se réjouit du fait que notre commune soit accueillante pour cette catégorie de la population, mais il ne faut pas oublier que pour qu'un endroit vive et puisse accueillir une population active, il faut également offrir des possibilités d'emplois. Et chacun sait que le bassin du nord cotentin est en difficulté. On peut donc espérer pouvoir compter sur le tourisme, mais sur un tourisme à l'année et non pas saisonnier, avec les projets de ZAM, de casino, quelques dizaines d'emplois pourront être créés, et ce sera déjà une petite victoire à l'échelle communale.

Si le PLU est refusé ce soir, il faudra tout reprendre, mais sur quelle base? Il rappelle et remercie tous ceux qui ont travaillé sur ce projet, la commission d'urbanisme, et en particulier Monsieur LOUIS DIT GUERIN, qui se sont investis dans cette histoire, en y consacrant beaucoup de temps et d'énergie afin de trouver les meilleures solutions possibles. Si ce PLU est refusé, sur quelle base pourra-t-il être repris à nouveau? Monsieur Le Maire n'a pas de réponse à cette question.

Il rappelle également la situation extrêmement compliquée que la commune, comme certaines autres, vit actuellement en matière de délivrance de permis de construire par rapport à l'application récente qui est faite de la loi littorale. Il en prend pour preuve, les autres questions inscrites à l'ordre du jour qui seront évoquées plus tard, où il demandera au Conseil Municipal l'autorisation de saisir la commission des sites pour six dossiers de Permis de Construire. En effet, avec cette nouvelle "lecture" de la loi littorale, on se rend compte que le POS actuel n'est pas en compatibilité avec ses dispositions. Il faut donc soumettre à la Préfecture toutes les demandes de Permis de Construire, puisque la commune dans sa majorité (de la mer à la VLO) est couverte par le champ d'action de la loi littorale. Ce n'est plus possible d'agir ainsi, les personnes concernées perdent du temps et de l'argent, sans être sûrs pour autant que leur construction sera acceptée. Si le PLU est voté, cela devrait permettre de retrouver une situation normale puisque le PLU, lui a été approuvé par la Commission des Sites au titre notamment de la Loi Littorale.

Après cet exposé, Monsieur Le Maire, avant de soumettre le PLU au vote, donne la parole aux Conseillers Municipaux :
Madame FILLATRE donne lecture d'un texte qu'elle a préparé et qu'elle souhaite voir inscrit au compte rendu, expliquant pourquoi elle votera contre le P.L.U. :
"Même si le PLU ne détermine pas ce qui va forcément se passer, je ne pourrais pas ce soir, voter pour ce PLU à partir du moment où je ne suis pas favorable à une partie de ce qui pourrait se passer.
En effet, je ne suis toujours pas convaincue par l'opportunité et la pertinence de l'extension du Port, ni même par son adéquation avec la préservation d'un environnement sain et serein de notre commune.
Je reste donc opposée à l'extension portuaire.
Je ne suis pas rétive au développement de notre commune, mais pas à n'importe quel prix.
Je pense que les préoccupations écologiques doivent être une priorité car bien trop de désastres créés par l'homme menacent notre planète.
Je veux avoir la conscience tranquille et ne peux voter favorablement pour un projet auquel je n'adhère pas.
Bien sûr, rien n'est officiellement décidé. Mais si le Conseil Général met autant d'argent dans des études et ensuite dans la réalisation du port, c'est bien pour qu'à terme ce projet aboutisse; (peut-être avec quelques modifications ou adaptations).
Nous espérons bien avoir les synthèses des études réalisées mais faute éléments fondamentalement opposables, serons-nous à même de nous faire une idée précise des conséquences éventuelles? Aurons-nous toutes les informations? Je reste sceptique.
Pour ce qui est de la création d'emplois, un des arguments phare de l'extension, on ne sait pas exactement combien d'emplois, ni s'ils seront attribués aux habitants de notre commune qui en ont besoin (en tout cas prioritairement).
D'autres pistes de création d'emplois et de développement touristique ne peuvent-elles être trouvées?
Pour information, le Conseil Général a déjà restreint les aides aux chantiers d'insertion : ce sont des emplois en moins en perspective.
Enfin, même si le commissaire-enquêteur n'avait pas à prendre position sur certains points qui dépassaient son rôle, ces remarques pour la plupart m'ont paru pertinentes et correspondent à ce que je pense.
D'ailleurs, au niveau du Conseil Municipal, nous n'avons jamais clairement voté pour le principe d'un projet d'extension portuaire. Ceci a toujours été implicitement convenu comme acquis à partir du moment où nous faisions partie de l'équipe municipale. Mais je peux affirmer que comme la fusion des écoles de Barneville-Carteret, l'extension du port avait fait débat au sein de notre équipe pendant la campagne électorale, sans avoir été tranchée, ni même votée ultérieurement.
Je reste donc fidèle à mes convictions, confortées par d'autres avis, et je vote contre le P.L.U."


Madame CRESPO quant à elle avait remis ce texte à Monsieur Le Maire :
"Le P.L.U. sur lequel nous devons voter aujourd'hui est un canevas destiné à :
* recevoir des projets déjà formulés et en cours d'étude, pour l'évolution desquels le vote de ce PLU est une étape préalable.
* En fonction de sa durée, il peut ouvrir la porte à de nouveaux projets à venir et non encore formulés, et ce, au-delà de notre mandat.
Il s'inscrit dans une notion de Développement Durable.

Avant de formuler mon vote aujourd'hui, je demande que soit confirmée dans le rapport de ce Conseil Municipal l'assurance que les projets majeurs destinés à rentrer dans le canevas de ce PLU seront régulièrement en temps réel, communiqués à l'ensemble des membres du Conseil Municipal (sujet, contenu, déroulement, conclusions).
Des comptes rendus de commissions seraient les bienvenus.
Cette information complète et évolutive dans la durée nous permettant d'émettre un avis circonstancié en temps voulu, dans le cadre temporel de notre mandat, sur les projets déjà énoncés ainsi que sur des projets à venir."


Monsieur Le Maire affirme que, comme il vient de l'expliquer, il s'engage à ce que les projets qui pourront éventuellement s'inscrire dans le cadre du PLU, notamment l'extension portuaire, feront l'objet de la plus grande transparence. Il ajoute que le cadre d'action d'un PLU est extrêmement contraignant et qu'il sera improbable de voir tel ou tel projet se faire sans une rigoureuse adaptation à ce PLU.
Il précise enfin que si le PLU est approuvé, il devra être respecté par tous, élus mais aussi administrations (référence à l'application actuelle de la loi littorale).

Quelques autres remarques sont émises, sur la teneur de la valeur touristique que pourrait générer le Port, sur le développement de la commune, sur les études portuaires…

Monsieur Jean-Luc LEBLOND précise qu'en tant qu'élu directement concerné par le projet de PLU (agriculteur sur la Commune), il souhaite ne pas prendre part au vote. Monsieur Le Maire accepte sa décision.

Monsieur LOUIS DIT GUERIN rebondit sur l'explicatif de Monsieur Le Maire et tient à souligner une nouvelle fois avant le vote, que le PLU reste un cadre permettant la réalisation de tel ou tel projet, mais le vote du PLU ne peut en aucun cas être, par exemple, de voter la réalisation de l'extension portuaire, mais juste voter la possibilité d'une réalisation éventuelle dans le futur. Et si cela n'est pas possible, au vu des études…, le site restera ainsi, en havre et polder, ce que confirme Monsieur DAGORT.

Toutes explications entendues, Monsieur Le Maire propose le texte suivant :

Vu, la loi n° 82.213 du 2 mars 1982 modifiée, relative aux droits et libertés des Communes, des Départements et des Régions ;
Vu, la loi n° 92-125 du 06 Février 1992 relative à l'administration territoriale de la République;
Vu, la loi n° 83-630 du 12 Juillet 1983 relative à la démocratisation des enquêtes publiques et à la protection de l'environnement,
Vu, le décret n° 85.453 du 23 Avril 1985 pris pour l'application de la loi 83-630 du 12 Juillet 1983 relative à la démocratisation des enquêtes publiques et à la protection de l'environnement,
Vu, le Code de l'expropriation, et notamment ses articles R.11-13 et R.11-14 ;
Vu, le Code de l'environnement,
Vu, le Code de l'urbanisme,
Vu, la loi n°2000-1208 du 13 décembre 2000, relative à la solidarité et au renouvellement urbains,
Vu, le décret n° 2001-260 du 27 mars 2001 modifiant le code de l'urbanisme et le code de l'expropriation pour cause d'utilité publique et relatif aux documents d'urbanisme ;

RAPPELANT QUE :
- Par délibération du 13 Août 1999, le Conseil Municipal a prescrit la révision du P.O.S., transformée par la loi SRU en élaboration du P.L.U.,
- Par délibération du 08 Juin 2001, le Conseil Municipal a décidé les modalités de concertation de la Population suivantes :
· Article dans le Bulletin Municipal,
· Réunion Publique
· Exposition,
· Avis divers dans la presse locale et régionale,
- Par délibération du 02 Juillet 2004, le Conseil Municipal a approuvé le P.A.D.D.
(Plan d'Aménagement et de Développement Durable),
- Par délibérations du 15 novembre 2004 et du 7 Juin 2005, le Conseil Municipal de Barneville-Carteret a arrêté le projet de P.L.U.,

- Par ordonnance du 10 mars 2005, le Tribunal Administratif de CAEN a désigné
Monsieur André NERON en tant que commissaire-enquêteur aux fins de mener l'enquête publique,

- Par arrêté Municipal n° 2005/118 du 09 Juin 2005 - faisant suite aux délibérations du Conseil Municipal - prescrivant l'enquête publique du Plan Local d'Urbanisme de la Commune de BARNEVILLE-CARTERET, ont été fixées les modalités de l'enquête publique ; celle -ci s'est déroulée du 11 Juillet au 27 Août 2005 inclus,

CONSIDERANT QUE :
- L'objet de cette enquête concerne la présentation auprès du public du projet d'élaboration du PLU de la Commune de Barneville-Carteret,
- Le Projet de P.L.U. se décompose en six grands axes :
· relancer une dynamique de croissance par la création de différentes zones vouées à la construction;
· Favoriser le développement économique par un soutien au commerce local existant, l'accueil de nouvelles entreprises et l'agrandissement du port actuel,
· Valoriser l'image attractive de ville balnéaire grâce à l'utilisation du futur port comme vecteur de rassemblement entre les différents secteurs et comme emblème de la vocation maritime de la Commune,
· Assurer un développement urbain respectueux de l'environnement par la préservation des espaces sensibles, de la ressource en eau, l'insertion paysagère…
· Favoriser le renouvellement urbain et économiser les espaces en permettant réglementairement une évolution du tissu urbain par la gestion de la densité des constructions, par la création de nouvelles voies de désenclavement en conservant des terrains destinés aux équipements sportifs,
· Maîtriser la mobilité urbaine en créant de nouvelles voies et en aménageant de nouveaux modes de cheminement,

- Suite aux publicités légales de l'avis d'enquête parues dans les journaux "La Presse de la Manche" et "Ouest France", les 20 et 21 Juin 2005, 11 et 12 Juillet 2005, 27 juillet 2005 et 16 août 2005, l'enquête publique s'est déroulée du 11 Juillet au 27 Août 2005 inclus et a généré 300 observations de la part du public, portant d'une part, sur la constructibilité des espaces et d'autre part sur les grandes orientations du P.L.U. (Fermes de Carteret, Extension portuaire, Z.A.M.),

- Lors de sa réunion du 29 Juin 2005, la Commission Départementale des Sites, Perspectives et Paysages a émis un avis favorable au projet d'élaboration du P.L.U., en ce qui concerne le projet d'extension des Fermes de Carteret et le projet portuaire.

- A l'expiration du délai d'enquête, le registre étant clos, le commissaire-enquêteur a conclu, dans son rapport du 22 septembre 2005, à un avis défavorable au projet d'élaboration du Plan Local d'Urbanisme de la Commune au motif que le concept de développement durable affiché dans le Plan d'Aménagement et de Développement Durable ne trouve pas sa traduction dans le rapport de présentation et qu'en privilégiant seulement le volet économique, le Plan Local d'Urbanisme oublie de considérer les enjeux sociaux et environnementaux,

EXPOSANT, AU REGARD DES CRITERES D'APPRECIATION TELS QUE DEFINIS DANS LE PROJET DE PLU QUE :

· s'agissant des réclamations en rapport avec les règles de construction :

En premier lieu, dans ses réponses aux observations n° 9, 12, 95/275 et 183, le commissaire enquêteur va au-delà des pouvoirs qui lui sont conférés. En effet, s'il doit, à peine de nullité, répondre à toutes les objections exprimées par les intervenants, il ne lui appartient pas de répondre positivement à une demande de dérogation (n°12), ni de prescrire une instruction au cas par cas des demandes de permis de construire sur la distance de construction par rapport à la limite de propriété, ni encore de préjuger d'une ouverture à l'urbanisation qui n'avait pas été envisagée.

Par son comportement, il convient de constater que le commissaire-enquêteur s'attribue des compétences relevant des pouvoirs du Maire et des élus, alors que, dans sa réponse à l'observation n°268, il rappelle qu'il "ne lui appartient pas d'apprécier les causes ayant motivé les décisions des élus".

- En second lieu, le commissaire-enquêteur reproche à la Commune de supprimer, dans son projet d'élaboration de P.L.U. des terres agricoles. Or, il convient de noter que la Commune ne compte plus que trois agriculteurs, dont un va cesser son activité. En outre, un diagnostic de l'impact de l'extension de la zone portuaire sur les terres cultivées a été présenté lors de l'enquête publique. Enfin le PLU procède à une réorganisation des zones constructibles du POS actuel et non à un accroissement de ce potentiel.

En conséquence, il ne saurait être reproché à la Commune de ne pas prendre en compte l'impact du projet sur les terres cultivées et de porter atteinte à une activité professionnelle.

· concernant le projet d'extension des Fermes de Carteret :

L'avis du commissaire-enquêteur est défavorable quant à l'ouverture de zones urbanisées supplémentaires dans le secteur des Fermes de Carteret en tant que "l'approbation de ces nouveaux programmes de construction constituerait une singularité qui entérinerait la mise en place de travaux publics au cœur d'une couronne végétale composée d'espaces naturels sensibles, protégés et gérés par la collectivité."

Pourtant, force est de constater que si le programme initial prévoyait 660 fermes, le projet actuel n'en contient que 250 et concerne un nouveau hameau situé dans une dépression du relief, donc peu visible, dans un souci de préservation de l'environnement paysager.

De même, la Commission Départementale des Sites, Perspectives et Paysages a émis un avis favorable à l'ouverture à l'urbanisation du secteur des Fermes de Carteret, lors de sa réunion du 29 juin 2005, compte tenu d'une réduction sensible des secteurs d'habitation dans le projet présenté.

Enfin, contrairement à ce qu'affirme le commissaire-enquêteur, les préoccupations environnementales ont bien été prises en compte puisqu'un espace boisé situé dans ce site a été sauvegardé par rétrocession au Conservatoire du Littoral. De ce fait, une étroite collaboration s'est instaurée entre la commune de Barneville-Carteret et le Conservatoire du Littoral ; par courrier en date du 31 août 2005, ce dernier a ainsi reconnu qu'en ce qui concerne le site dont il est propriétaire dans le secteur sud des dunes d'Hatainville, la proximité d'éléments d'urbanisation n'entraîne pas de grandes contraintes dans le gestion du site ni dans son évolution.

En conséquence, le projet d'extension des Fermes de Carteret faisant apparaître un réél souci de prise en compte des contraintes environnementales, il ne saurait être reproché à la Commune de s'inscrire en contradiction avec cet objectif.

· concernant le projet portuaire et les aménagements autour de ce pôle.

- Les ZNIEFF et le projet portuaire :
Aux dires du commissaire-enquêteur, il est "désespérant de relever le manque de motivation patrimoniale pour protéger ces espaces" ;il trouve "malavisé de célébrer l'absence de règles astreignantes tout en communiquant sur la grande diversité des milieux naturels et la présence de paysages remarquables sur le territoire communal".

Toutefois, lors de sa réunion du 29 juin 2005, la Commission Départementale des Sites Perspectives et Paysages a émis un avis favorable au projet en soulignant que le P.L.U. doit intégrer ce projet de port dans le site environnant afin d'assurer une greffe réussie du Port dans l'environnement paysager et urbain. Le choix de l'extension portuaire se justifie alors par la mise en valeur du polder en le transformant en coulée verte et la réduction des espaces remarquables dans leur partie maritime se justifiait par une étude du C.P.I.E..

Il convient en outre de souligner que l'extension portuaire répond à un déficit d'infrastructures au niveau départemental et que le projet a reçu, après différentes moutures, un accueil positif du public le 05 Janvier 2004. Même si l'étude environnementale classait la parcelle comme sans intérêt réel - sol remblayé peu riche en diversité écologique -, le secteur du havre a été identifié comme sensible et intéressant. Quoi qu'il en soit, la réalisation des études techniques portant sur la faune, la flore, l'hydraulique, permettra de finaliser le projet, même si, pour des raisons financières, ces études ne peuvent être engagées avant l'approbation du P.L.U.

En conséquence, le projet portuaire est respectueux de l'environnement et bien intégré dans le site, puisque, le port représentant un atout réel pour le développement de la Commune, l'action communale s'est attachée à ce que les modalités de son extension soient conformes au P.L.U. et non l'inverse. Pour tenir compte des conclusions de l'enquête publique, le P.L.U. prévoit un zonage spécifique pour le futur port, gelant les terrains dans l'attente des études complémentaires.

- La Gerfleur :

Pour les besoins de l'extension portuaire, le petit fleuve côtier La Gerfleur devrait être détourné.

Or le commissaire-enquêteur a considéré que, pour organiser de nouveaux zonages réservés à des aménagements ultérieurs particulièrement dérangeants pour l'environnement, les pétitionnaires auraient dû solliciter préventivement un éclairage scientifique pour mieux appréhender les enjeux et les contraintes en fonction des retombées escomptées.

Pour autant, il convient de préciser que des études techniques portant sur la faune, la flore et l'hydraulique vont être menées par le Conseil Général en concertation avec la Commune de Barneville-Carteret.

Toutefois, ne pouvant être réalisées avant l'approbation définitive du P.L.U. en raison de contraintes financières, ces études permettront de finaliser le projet.
La Commune est parfaitement consciente des conséquences du projet sur La Gerfleur et tiendra compte des résultats des études demandées.

CONSIDERANT EN CONSEQUENCE QUE :
- Le projet d'élaboration de P.L.U., tel qu'il a été soumis à enquête publique, présente de nombreux atouts en terme de développement économique (accueil de nouvelles entreprises, agrandissement du port), touristique, urbanistique (création de différentes zones vouées à la construction et de nouvelles voies).
- Ce projet s'inscrit en conformité avec les objectifs d'une ville balnéaire tout en prenant en compte le respect de l'environnement à travers la préservation des espaces sensibles, de la ressource en eau, l'insertion paysagère…
- Le projet rationalise la localisation et les conditions d'aménagement des zones d'urbanisation nouvelles en respectant les exigences de la loi Littoral.

Dans cette optique, la Commune s'est attachée à ce que les projets d'extension des Fermes de Carteret et d'extension portuaire respectent les objectifs d'intégration dans le site et de prise en compte des contraintes environnementales, ces projets présentant un atout réel pour le développement communal.

En définitive les élus estiment que le P.L.U. traduit un juste équilibre entre de nécessaires développements urbains mesurés et une protection aussi efficace que possible de l'environnement.

Le Conseil Municipal,
émet l'avis, en vertu des articles R.11-13 et R.11-14 du Code de l'expropriation, de maintenir le projet de Plan Local d'Urbanisme, tel qu'il a été soumis à enquête publique aux fins d'approbation en tenant compte de certains avis exprimés lors de cette enquête et en dépit des conclusions défavorables du commissaire-enquêteur.

Vote du Conseil Municipal :
14 Pour - 2 Contre (Mmes FILLATRE et LEGENDRE) et Monsieur LEBLOND n'a pas pris part au vote.


N°2 - DECISIONS MODIFICATIVES N°1
Monsieur Le Maire précise que comme chaque année, il est nécessaire d'ajuster certains comptes :
Commune :
Article 673: (titre annulé + non valeurs : cantine, occupation Domaine public, loyers…)
+ 11 300€ à prélever sur l'article 6411.
Eau : (non valeurs)
Article 6718 : + 1009.09
Article 673 : + 1018.48, soit un total de 2027.57 à prélever sur l'article 654.
Assainissement :
Compte 654 (taxes et produits irrécouvrables) +94.12 à prélever sur l'article 673
Service du Port :
Article 2153 : (matériel) + 33 281.32 à prélever sur l'article 2313 (travaux)
Monsieur DAGORT donne quelques explications - dépassement dû essentiellement à l'informatisation du service et à quelques travaux non prévus, prélevés sur le compte dragage.
Accord du Conseil Municipal.

Saisine de la Commission des Sites pour dossiers de Permis de Construire :
Il est rappelé que depuis quelques temps, la DDE donne une nouvelle application très restrictive de la loi littorale. A ce titre, grand nombre de projets doivent être soumis à la Commission des sites .
Monsieur LOUIS DIT GUERIN donne quelques renseignements sur les dossiers concernés :
o PC OESTEREICH –03105K0049 – entré du bourg de Carteret – deux constructions
prévues sur une parcelle de 1567m²
o PC LECOINTRE – 03105K0052 –projet Rue du Calvaire des Marins
o PC ARNAUD - 03105K0055 - Projet Rue du Bocage
o PC SOULLIER - 03105K0047 - Rue du Bocage
o PC BARAT – 03105K0053 – Projet Rue du Bocage. + Cession d'une partie du terrain pour élargissement de la voie.
o PC BARDOUL - 03105K0062 - Projet Rue du Bocage + Cession d'une partie du
terrain pour élargissement de la voie.

Les conseillers s'étonnent du besoin d'un vote en conseil municipal pour cette saisine, il leur est répondu que c'est ainsi prévu par les services de la DDE depuis quelques temps, Ils se demandent également si en cas d'avis défavorable de la commission des sites, Le Maire peut tout de même accorder un permis de construire, ce à quoi il est répondu par l'affirmative avec cependant le fait que le Permis sera fragilisé et qu'en cas de recours, le Maire sera condamné dans pratiquement tous les cas.

Le Conseil émet un avis favorable à la saisine de la commission des sites ainsi qu'à la cession gratuite de quelques mètres de terrain pour élargissement de la voie.

AUTORISATION DE DEFENSE DE LA COMMUNE / AFFAIRE MANCHE
NATURE / PC LES FERMES DE CARTERET
:
Monsieur Le Maire rappelle que le Permis de Construire Les Fermes de Carteret est contesté et que l'Association Manche Nature et l'Association des Fermes de Carteret ont déposé une requête devant le Tribunal Administratif. Il demande au Conseil l'autorisation de défendre la Commune dans cette affaire, par tous les moyens juridiques en sa possession et/ou par l'aide d'un tiers.
Avis favorable.

INSTAURATION DE LA POSSIBILITE DE COMPLEMENT D’HEURES POUR AGENT A TEMPS NON COMPLET :
Plusieurs agents des différents services communaux travaillent à temps non complet. La possibilité est offerte au conseil de voter un complément d'heures à utiliser ponctuellement lorsque certains collègues sont absents pour raison de maladie, congés ou autres… évitant ainsi le recours à du personnel de remplacement ou bien aux heures supplémentaires…
Avis du Conseil Municipal : favorable.

CHOIX DU BUREAU D'ETUDES DANS LE CADRE DE L'ASSISTANCE A MAITRE D'OUVRAGE POUR LES ETUDES A REALISER SUR LE DRAGAGE DU BASSIN DE PLAISANCE :
Monsieur Le Maire rappelle qu'en matière de travaux portuaires, le plus urgent est le dragage du bassin à flot. Cependant, au vu de l'importance des travaux et des solutions pour y parvenir, il a été jugé utile de se faire assister par un cabinet spécialisé
Il précise à cet effet, au vu de tout ce qu'il peut entendre que le budget de la commune et le budget portuaire sont deux budgets totalement distincts et que les travaux envisagés seront imputés sur le budget portuaire.
Une procédure adaptée a été lancée pour une mission d'assistance à maître d'ouvrage pour ce projet de dragage du bassin à flot du Port.

10 Sociétés ont retiré le dossier,
7 Sociétés ont déposé une offre allant de 19.500 € HT à 31.398 € HT.
Après étude de toutes ces offres et des références apportées, il est convenu de retenir la Société IDRA ENVIRONNEMENT (société 2ème moins disante)

Le Conseil Municipal est sollicité afin d'autoriser Monsieur Le Maire à signer un marché d'assistance à maître d'ouvrage avec la Société IDRA ENVIRONNEMENT. Accord à l'unanimité.

ADHESION FSL/FSE
Monsieur Le Maire donne la parole à Madame LE JARD qui rappelle qu'il y a plusieurs années la commune adhérait au FSL (Fonds de solidarité pour le logement) et FSE (Fonds de solidarité Energie).
La Communauté de Communes du Canton de Barneville-Carteret ayant repris la compétence sociale, c'est elle qui cotisait pour les communes adhérentes.

Or, depuis le 1er janvier 2005, lors de la fusion des deux EPCI, cette compétence n'a pas été reprise en totalité par le nouvel EPCI.

Au vu du nombre de bénéficiaires sur la commune, il lui paraît opportun que la commune adhère à ces deux fonds pour une somme de :
· 0,55€ par Résidence Principale au titre du FSL
· 0,64€ pat habitant au titre du FSE;

Avis du Conseil Municipal : Accord à l'unanimité. Il est cependant envisagé de demander à la Communauté de Communes de la Côte des Isles la possibilité de revoir ses statuts afin d'intégrer cette compétence, Une adhésion communautaire semble en effet plus logique, car même les communes qui n'adhèrent pas à ces fonds peuvent avoir des bénéficiaires qui seront aidés sur leur territoire, c'est une question de solidarité.

Enfouissement de réseaux – France Télécom – Bourg de Barneville.
Monsieur DELAMONTAGNE informe que France Télécom a transmis un projet d’effacement de réseaux dans le bourg de Barneville (Place du Docteur Auvret, Rue des Halles et une partie de la Rue G. Le Conquérant, ainsi que la Rue du Pont Rose).
Cette opération serait envisagée dans le cadre d'une convention avec F.Telecom , relative à l'aménagement du réseau téléphonique.
La participation de France telecom s'élève à 2.900€. Le coût restant à charge de la commune serait de 9.600,00€HT.
Monsieur Le Maire propose au conseil municipal d’approuver les projets proposés et de demander une étude détaillée au syndicat d’électrification de Barneville-Carteret.
Accord à l'unanimité.

Monsieur Le Maire, au sujet des travaux envisagés Place du Docteur Auvret précise que les études devraient être bientôt communiquées et l'enfouissement des réseaux, sauf contre ordre, devrait débuter au printemps.

Il précise que lorsqu'il sera destinataire du résultat des études, une réunion publique explicative sera organisée.

Signature de la convention pour repérage amiante et dossier technique amiante dans les bâtiments communaux :
Afin d'être en conformité avec la loi sur le repérage de l'amiante et la réalisation d'un dossier technique amiante par bâtiment communal, une consultation a été lancée auprès de divers bureaux de contrôle agréés. Les offres ont été étudiées en bureau municipal et ce dernier s'est prononcé en faveur du groupe SOCOTEC, qui d'une part est le mieux disant et d'autre part, connaît tous les locaux pour avoir déjà réalisés plusieurs diagnostic amiante (flocage, calorifugeage et faux plafonds) en 1997 et 1998.

Le Conseil, à l'unanimité, autorise Le Maire à signer la convention correspondante pour un montant de 4.530,00 € HT.

QUESTION DIVERSE :

Renouvellement de la Convention de Mise à disposition des terres agricoles avec la SAFER :
En 2000, la commune a signé pour 5 ans une convention de mise à disposition des terres agricoles de la Commune avec la SAFER qui gère ces occupations. Cette convention arrive à échéance au 31/12/2005, il est donc proposé de la renouveler pour une nouvelle période de 5 ans, précisant qu'une parcelle sera ôtée, la ZD 126 prévue pour la construction des HLM.
Pour information, la SAFER versera chaque année à ce titre, une redevance de 1.700 € par an pour une superficie de 11ha33a14ca.
Le Conseil, à l'unanimité, autorise Le Maire à signer la convention correspondante.

Monsieur Le Maire informe au sujet du projet des HLM que le dossier a reçu la semaine passée l'avis favorable de la commission des sites, le conseil général devrait ainsi pouvoir subventionner cette opération, la date butoir étant fixée au 31/12/2005.

INFORMATION :
Nouveaux horaires de la bibliothèque/médiathèque au 01/01/2006.
· Le mardi de 16H00 à 19H00, le mercredi de 10H à 12H30 et de 14H00 à 18H00, le Vendredi de 16H00 à 18H00 et le Samedi de 9H30 à 12H30.
· Madame FILLATRE demande si la commune est en"règle" par rapport à la loi sur le handicap fixant à 6% le nombre de personnes handicapées dans les effectifs. Il lui est répondu, qu'après une étude menée avec Handicap'emploi, la commune se tient aux règles, en effet, elle procède, de plus, à l'achat de toutes ses fournitures administratives auprès de CAT agréés qui fournissent chaque année les attestations correspondantes.

Aucune autre question ne figurant à l'ordre du jour, la séance est levée à 22Heures30.

Vu, Le Maire,
Claude DUPONT,

                                                                                                                            Conseil précédent    Conseil suivant