Barneville-Carteret : Conseil Municipal
COMMUNE DE BARNEVILLE-CARTERET
Séance
du Jeudi 5 novembre 2009
COMPTE
RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL DU 5 novembre 2009 à
18 h 30
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L'an deux mil neuf, le 5 novembre, à dix huit heures trente, les membres
du Conseil
Municipal de la Commune de Barneville-Carteret, dûment convoqués,
se sont assemblés au
lieu ordinaire de leurs séances, sous la présidence de M.
Jean-Luc BOUSSARD, Maire.
Etaient présents
:
Monsieur Jean-Luc BOUSSARD, Maire, Madame Frédérique BLEICHER,
Monsieur Gérard DELAMONTAGNE, Monsieur Pierre LE ROUX, Monsieur Christophe
LOUIS DIT GUERIN, Monsieur Alain DESPLANQUES, Maires Adjoints, Madame Gisèle
LECLERC, Monsieur Jean LETELLIER, Mademoiselle Régine LESAGE, Monsieur
Jean-Luc LEBLOND, Madame Catherine TOLLEMER, Monsieur Thierry MENDES, Madame
Delphine JIMENEZ-GRENIER,. Madame Jocelyne LAMBARD Monsieur Pierre CANDONI.
Absents excusés :
Monsieur Michel OESTEREICH a donné pouvoir à Monsieur Alain
DESPLANQUES
Madame Véronique AUVRAY a donné pouvoir à Mme Frédérique
BLEICHER
Absent : Monsieur Renaud BLONDET.
Madame Jocelyne LAMBARD, désignée conformément à
l'article 2121.15 du Code Général des Collectivités
Territoriales, remplit les fonctions de secrétaire de séance.
Ouverture de la séance à 18h35.
INFORMATION :
Mr le Maire précise que l’emprunt de 155.000 €, nécessaire
aux travaux du Quai Valmy a pu se faire à un taux très intéressant,
3.29% sur 10 ans, avec un remboursement de capital
constant et des annuités décroissantes. M. Pierre LE ROUX,
ajoute que la somme empruntée sera suffisante, en tenant compte de
l’aide apportée par le Conseil Général, et que tout
le quai sera rénové.
RESILIATION DU BAIL EMPHYTEOTIQUE avec la Société
HLM La Plaine
Normande :
M.le Maire demande au Conseil de se prononcer sur deux points :
1) La résiliation du bail emphytéotique qui avait été
consenti entre la commune et la
Société HLM La Plaine Normande
2) La cession de la propriété du foncier à La Plaine
Normande qui le cèdera à son
tour à la Société Presqu’Ile Habitat de Cherbourg-Octeville.
Le prix de la cession est fixé à 1.800.000 € qui seront versés
en deux fois : 900.000 € en
novembre et 900.000 € en décembre. La signature de cette vente aura
lieu le 12 novembre
prochain en l’étude de Me Bleicher et Laurent à Barneville-Carteret.
M. le Maire précise que cette somme importante ne sera pas utilisée
pour les dépenses de
fonctionnement de la Commune. Il est envisagé que celle-ci réinvestisse
dans du foncier. Par
exemple, les terrains qui vont être achetés à la SNCF
et à RFF. Il s’agit des terrains attenants aux deux gares. M. Desplanques
précise qu’une partie seulement de cette somme sera nécessaire
pour cet achat.
Les espaces verts et la voirie du site de la « Plaine Normande »
demeureront la propriété de la Commune.
La gestion des 25 logements restant libres se fera en partenariat avec la
commune (Mme
Jocelyne LAMBARD, qui a en charge le service logement), t la Société
d’HLM
PRESQU’ILE HABITAT.
M.DELAMONTAGNE demande si la reprise des espaces verts était nécessaire,
il craint une charge de travail supplémentaire pour les services municipaux.
Mr le Maire lui répond que c’était une condition de la vente
et qu’il est vraisemblable que cela ne représente pas une tâche
très importante.
Mr le Maire précise également (question de M LOUIS DIT GUERIN)
que la parcelle
contenant la citerne à gaz sera la propriété de Presqu’île
Habitat.
Mlle Régine LESAGE souhaite connaître le mode de placement de
l’argent de la vente. Mr Le Maire lui répond que cette question sera
vue avec le Trésor Public. En principe la loi prévoit qu’une
commune ne peut faire de placements qu’à travers la Trésorerie
et selon des règles strictes.
A l’exception de Mme Frédérique BLEICHER qui ne souhaite pas
prendre part au vote, tous les conseillers à l’unanimité autorisent
Mr le Maire à signer l’acte de vente dans les conditions énumérées
ci-dessus.
DECISION DE MODIFICATION BUDGETAIRE SUR LE BUDGET
ASSAINISSEMENT
Une erreur avait été commise sur une facture émise en
2008, et il est impossible d’annuler et
de rééditer cette facture sur l’exercice actuel. Il faut donc
provisionner le compte 6731 de 150 € et enlever cette somme du compte 618
(divers).
Le Conseil est d’accord à l’unanimité.
TARIFS 2010 DU CENTRE D’ACCUEIL EUGENE GODEY
Les groupes effectuent dès maintenant des pré-réservations
du Centre d’Accueil pour 2010.
Pour une bonne gestion, il faut appliquer les tarifs 2010 dès maintenant
et Mr le Maire
propose une hausse globale de 2% sur l’ensemble des tarifs (repas, coucher,
location des
salles du fond, réfectoire…).
Il a également été omis de définir un tarif pour
la mise à disposition de la cuisine lorsque les
deux salles du centre sont louées à des particuliers. Il est
proposé d’appliquer le tarif
« réfectoire » pour cette utilisation.
Le Conseil souhaite qu’une comparaison soit faite avec d’autres communes
et
qu’éventuellement l’augmentation soit plus importante pour 2011.
A l’unanimité le Conseil est d’accord sur ces deux points
DESIGNATION D’UN REPRESENTANT « SECURITE ROUTIERE
»
Le Préfet de la Manche, et le Président de l’Association des
Maires du Département de la
Manche invitent chaque commune à désigner un élu correspondant
« Sécurité Routière » pour participer au
réseau en charge de la sécurité routière dans
le département. Ce représentant participera à une demi-journée
de formation où lui seront présentés, la politique nationale
et locale en cette matière, les enjeux du département, les
programmes d’intervention, les champs de compétence du maire et le
rôle des élus « correspondants ».
Mr le Maire propose la candidature de M. Jean LETELLIER qui a déjà
en charge le dossier « signalétique et plan de circulation »
sur la commune.
A l’unanimité, le Conseil désigne M. Jean LETELLIER, «
correspondant sécurité routière. »
M .LETELLIER accepte cette responsabilité et M. le Maire l’en remercie.
AUTORISATION DE PRINCIPE POUR LA SIGNATURE DU MARCHE
DE
TRAVAUX DE REFECTION DES TOITURES DE LA SALLE DES DOUITS ET DU CENTRE D’ACCUEIL
EUGENE GODEY
Lors du Conseil du 6 octobre, le Conseil a été informé
de l’annulation de la consultation pour ce marché, au motif qu’un
candidat avait relevé une incompatibilité entre le CCPT et
le DTU Toitures. Chaque entreprise qui a remis une offre a donc été
informée et une nouvelle
consultation a été proposée après révision
du CCTP par les services techniques. L’ouverture des plis a eu lieu aujourd’hui
à 14h00.Les mêmes entreprises ont répondu, mais les prix
ont baissé. Le titulaire du marché ne peut être désigné
puisque l’étude technique n’a pas été réalisée.
Cependant, pour ne pas perdre le bénéfice d’une subvention
d’environ 7.000€ (DGE), Mr le Maire demande au Conseil une autorisation de
principe de signature du marché, précisant que tous les détails
seront exposés au prochain conseil.
A l’unanimité, le Conseil autorise Mr le Maire à signer le
marché.
MODIFICATION DU TEMPS DE TRAVAIL DU POSTE OCCUPE
PAR Mme
Christine BLONDEL, AU PORT.
Le Conseil avait accepté la modification du temps de travail de ce
poste qui devait se dérouler en deux temps. De 20h à 28 h au
1er décembre 2009 en raison d’une nouvelle répartition des
charges de travail sur la facturation du port (paiement en 4 fois), et de
28 h à 35 h, ultérieurement, avec les projets d’une nouvelle
gestion du port.
Le Centre de Gestion de la Manche est d’accord sur l’augmentation du temps
de travail mais demande une date précise pour le passage aux 35 heures.
Dans le doute, Mr le Maire propose que seul le passage de 20 h à 28
h soit voté aujourd’hui. Une nouvelle délibération sera
proposée ultérieurement.
A l’unanimité, le Conseil vote l’augmentation du temps de travail
de 20 h à 28 h à compter du 1er décembre 2009.
PARTICIPATION DE L’OFFICE DE TOURISME A L’ACHAT D’UN
PANNEAU LUMINEUX
En 2008, un panneau lumineux, en partenariat avec l’Office de Tourisme »
a été installé dans
le bourg de Barneville. En 2009, deux nouveaux panneaux ont été
installés, sur le secteur de
la Plage de Barneville et dans le centre de Carteret. Dans la mesure où
ces panneaux sont
destinés aux informations municipales et touristiques, l’Office de
Tourisme souhaite
participer à cette acquisition.
Pour des raisons pratiques et financières, la commune a passé
commande et réglé les deux
panneaux. Mr le Maire sollicite le conseil pour l’autoriser à recouvrer
la participation de
l’Office de Tourisme, soit 9.411€.
Mr le Maire assure qu’un effort sera fait pour évaluer le contenu
des informations transmises
par ces panneaux et, cela, en concertation avec les associations et les organisateurs
d’événements sur la commune.
A l’unanimité, le Conseil autorise Mr le Maire à recouvrer
cette somme.
AVIS DU CONSEIL SUR LA MISE EN OEUVRE D’UN PORT A
SEC ET A LA
CREATION D’UN PONTON PROFESSIONNEL
Monsieur le Maire explique aux conseillers qu’il souhaite les informer et
recueillir leur avis
de principe sur cet équipement qui lui paraît important pour
l’avenir du développement
économique de la commune et de la Côte des Isles.
Il fait une synthèse de la situation. Le port à sec concerne
les bateaux à moteur de moins de
8 mètres (sur la liste d’attente, il y a environ 650 bateaux de cette
taille). Un système de sorties et de mises à l’eau des bateaux
concernés doit être mis en place en coopération avec
le titulaire de la Délégation de Service Public (DSP) en charge
de ces opérations, en l’espèce, Carteret Marine.
Schématiquement les bateaux sont mis à sec au lieu de rester
dans le bassin à flot. A la
demande de leurs utilisateurs ils sont mis à l’eau, ce qui suppose
un système efficace et
ponctuel.
Dans le bassin, la commune aménagerait un ponton d’attente ; sur le
qui d’armement elle
installerait des racks pour pouvoir placer les bateaux. On devrait pouvoir
loger 60 à 80
bateaux sur ces racks qui seraient gérés comme le sont les
pontons du port à flot.
Carteret Marine, titulaire de la DSP, investirait dans l’acquisition d’un
ascenseur à bateaux ou d’un ou plusieurs élévateurs
mobiles. Parallèlement, les professionnels du nautisme pourraient
proposer à leurs clients d’utiliser cet équipement mais leurs
bateaux ne resteraient pas, alors, sur les racks de la commune et seraient
« déportés » sur des terrains possédés
par les professionnels en question, aménagés au delà
de la zone portuaire.
L’accès aux instruments de levage sera réservé aux bateaux
dont les propriétaires auront
souscrit soit avec le Port, soit avec tel ou tel professionnel, un contrat
annuel moyennant un
prix incluant le coût forfaitaire des mises à l’eau et des sorties
de l’eau, une redevance pour le Port et la location (soit auprès du
Port, soit auprès d’une professionnel du nautisme) d’un
emplacement à sec.
Près du quai d’armement, cette mise en place du port à sec
impliquera la suppression d’une
partie des places stationnement des voitures, la multiplication des places
d’avitaillage sur les
autres parkings et l’incitation des usagers à laisser leurs véhicules
sur le parking du Valnotte,
par exemple.
Pour assurer une meilleure sécurité, la zone du quai d’armement
serait fermée et accessible
uniquement aux professionnels du nautisme et aux plaisanciers. L’arrivée
du sentier actuel
serait reportée vers la rue des Ormes.
La hauteur des racks serait au plus de 6 mètres.
M. Christophe LOUIS DIT GUERIN ne comprend pas l’objet du vote : doit-on
se prononcer pour l’étude du port à sec ou sur l’implantation
du port à sec ? Il pense qu’en l’état du dossier, plusieurs
questions se posent.
A-t-on fait une étude technique ou de faisabilité ? Quel est
l’impact sur l’environnement, sur
la navigation actuelle, sur la gestion par les services du Port (moyens humains),
sur la
rentabilité, il pense qu’en dessous de 200 bateaux un port à
sec n’est pas rentable. Quelles
sont les autorisations à demander ?
Il est donc d’accord sur le principe et les études mais demande que
le Conseil soit à nouveau consulté sur les solutions qui seront
finalement proposées.
M. Jean LETELLIER trouve intéressant le projet et même nécessaire
en vue du projet
d’extension du port actuel, mais demande lui aussi que l’étude soit
poursuivie avant toute
décision.
Mr le Maire leur répond que telle est bien son intention.
Interrogée par Mme Jocelyne LAMBARD, Mme BLEICHER confirme que ce
sujet n’a pas été assez approfondi. Elle comprend les inquiétudes
de M. Christophe LOUIS DIT GUERIN et est d’accord pour que le Conseil soit
tenu informé et se prononce au final sur un projet d’ensemble clairement
détaillé.
Sur la question de la rentabilité, M. le Maire rappelle que l’objectif
n’est pas de faire des
profits mais de procurer une activité économique supplémentaire
à la commune. Il pense que
l’ensemble de ce projet ne devrait pas coûter au budget communal ou
portuaire.
Mr le Maire et Mr DESPLANQUES insistent sur la nécessité économique
d’une telle
installation. La Commune a besoin de cet outil pour augmenter l’activité
nautique, et le
nombre d’emplois. C’est toute l’activité économique de la commune
qui en bénéficiera
(activité touristique). Pour M. DESPLANQUES, l’activité nautique,
directement liée à
l’activité touristique reste la principale piste de développement
économique pour la
commune. De plus, c’est un projet cohérent avec le milieu naturel.
Mr LOUIS DIT GUERIN réitère sa position ; il est d’accord pour
une étude mais pense que la réalisation du port à sec
pour Avril 2010 ne pourra se faire que si tous les éléments
de ce projet ont été étudiés avec l’ensemble
de leurs conséquences.
Mr DELAMONTAGNE pense qu’il ne faut pas s’engager à « l’aveuglette
».
Mr le Maire est bien d’accord avec Messieurs. LOUIS DIT GUERIN et DELAMONTAGNE
et les rassurent sur sa détermination à ne pas faire d’impasse.
M. LE ROUX rappelle que la question principale de cette réunion est
de savoir si le Conseil
est favorable à la création d’un port à sec. Il faut
savoir que le titulaire de la DSP est en
pourparler pour acheter un élévateur très performant
et qu’il doit être fixé très rapidement sur la position
du Conseil. A titre personnel, il affirme être sûr de la faisabilité
du projet.
M.DESPLANQUES précise que ce projet est conçu avec les professionnels
du nautisme et
qu’il est très précis.
M. Pierre CANDONI intervient pour souligner que le manque de places est un
frein à
l’activité des professionnels du nautisme, qu’une extension du port
actuel se chiffre à 20
Millions d’euros alors que la création d’un port à sec est
de l’ordre de 200.000 €.
Mr le Maire souligne que le port à sec n’est en rien destiné
à constituer un substitut de
l’achèvement du Port et qu’en toute hypothèse, même avec
un port à flot dont on aura doublé la capacité, le port
à sec continuera d’être indispensable.
Mr le Maire rappelle que le travail des professionnels du nautisme est aujourd’hui
très
difficile par manque de place. Il annonce qu’il soumettra au Conseil, le
moment venu, la
création d’un ponton dédié aux professionnels sur la
partie sud est du bassin. Il assure aussi
qu’il est prévu l’achat d’un nouveau logiciel pour une gestion plus
performante du Port. Il
indique qu’il souhaite limiter autant qu’il sera possible les coûts
de ces améliorations.
M. LE ROUX est favorable à l’intervention d’un cabinet d’études.
A l’unanimité, le Conseil souligne l’intérêt économique
du projet de port à sec. Il demande la poursuite des études.
Il se montre favorable au principe de ce projet, sous réserve des
études à effectuer et des précisions à apporter.
Il prend acte qu’il aura à se prononcer, le moment venu sur un projet
complet et définitif.
QUESTIONS DIVERSES
M. LOUIS DIT GUERIN souhaite l’avis du Conseil sur un permis de construire.
Pour un
agrandissement d’une maison dans le secteur du Havre, le règlement
prévoit une hauteur à la
gouttière inférieure ou égale 4 mètres. Mais
la maison existante a déjà une hauteur à la
gouttière de 5 mètres. Pour des raisons techniques, l’égout
du toit est à 5.50mètre. Deux
solutions sont possibles :
soit un refus du permis de construire (avec solution à 45)°
soit un accord avec justification (esthétique, maison moins massive).
Il conseille la deuxième solution, en soulignant qu’il est possible
de justifier auprès de la DDE la décision prise par la commune
et éviter de créer une dérogation.
Mr le Maire explique qu’il est, pour des raisons d’esthétisme, en
faveur d’une dérogation,
c’est à dire de la deuxième solution.
A l’unanimité, le Conseil estime qu’une dérogation se justifie
et accepte la deuxième solution
(hauteur supérieure à 4 mètres).
FIN DE LA SEANCE A 21h10.
Vu, Le Maire,
Jean-Luc BOUSSARD,
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