Barneville-Carteret : Conseil Municipal
COMMUNE DE BARNEVILLE-CARTERET
Séance
du Vendredi 29 janvier 2010
COMPTE
RENDU DU CONSEIL MUNICIPAL DU 29 janvier 2010 à
19 h
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L’an deux mil dix, le 29 janvier à dix neuf heures, les membres du
Conseil Municipal de Barneville-Carteret, légalement convoqués,
se sont assemblés au lieu ordinaire de leurs séances, sous
la Présidence de Monsieur Jean-Luc BOUSSARD, Maire.
Etaient présents
:
Monsieur Jean-Luc BOUSSARD, Maire, Madame Frédérique BLEICHER,
Monsieur Gérard DELAMONTAGNE, Monsieur Pierre LE ROUX, Monsieur Christophe
LOUIS DIT GUERIN, Monsieur Alain DESPLANQUES, Maires Adjoints, Madame Gisèle
LECLERC, Conseillère Déléguée, Mademoiselle Régine
LESAGE, Monsieur Jean-Luc LEBLOND, Monsieur Thierry MENDES, Madame Véronique
AUVRAY, Madame Catherine TOLLEMER, Monsieur Michel OESTEREICH.
Absents excusés :
Madame Jocelyne LAMBARD a donné pouvoir à Madame Gisèle
LEClERC,
Monsieur Jean LETELLIER a donné pouvoir à Monsieur Le Maire,
Madame Delphine JIMENEZ GRENIER a donné pouvoir à Monsieur
Thierry MENDES,
Monsieur Pierre CANDONI, Monsieur Renaud BLONDET.
Monsieur Le Maire ouvre la séance à 19h00.
Mademoiselle Régine LESAGE est désignée Secrétaire
de séance, conformément à l’article
L.2121.15 du Code Général des Collectivités Territoriales.
Le procès verbal de la séance précédente est
adopté à l’unanimité.
Monsieur Le Maire informe les Conseillers des dates des prochaines élections
régionales qui
se dérouleront les dimanches 14 et 21 Mars prochain.
Il précise que le point n° 10 de l’ordre du jour est mal formulé
: concernant le port à sec, il ne s’agit pas d’une consultation pour
Maîtrise d’oeuvre, mais pour Assistance à Maîtrise
d’Ouvrage.
CHOIX DE L’ETABLISSEMENT BANCAIRE POUR LE FINANCEMENT
ANTICIPE DES EQUIPEMENTS RETENUS DANS LE CADRE DU GRAND
CHANTIER :
Ce point a été étudié en Commission des Finances.
Monsieur Le Maire fait un bref rappel de la possibilité qu’a la commune
de bénéficier d’une
aide d'EDF dans le cade du Grand Chantier EPR pour le financement de certains
équipements, l’extension du Groupe Scolaire et la rénovation
de la Salle de Sports. Cette aide se concrétisera par le biais d’un
emprunt avec différé d’amortissement du capital. Jusqu’à
la mise en service du réacteur n°3 à Flamanville, pendant
la période de différé d’amortissement, EDF versera à
l’établissement bancaire qui sera retenu par le Conseil Municipal,
une subvention correspondant à un taux de 3,90%. Ensuite, lorsque
le réacteur sera mis en service, la commune percevra alors la part
de Taxe Professionnelle (ou de l'impôt de substitution) lui revenant
qui lui permettra de couvrir une partie importante du remboursement des annuités,
à la fois des intérêts, mais aussi du capital. C’était
une opportunité à saisir, et il est proposé que la Commune
contracte un emprunt pour couvrir sa part (déduction faite des subventions
obtenues par ailleurs, dans les deux réalisations évoquées,
soit : 610.000€ pour l’Ecole et 450.000€ pour la Salle de Sports et l’aménagement
d’une aire multi jeux extérieure. Monsieur Le Maire rappelle qu’en
séance du 8 décembre dernier, le Conseil Municipal l’avait
autorisé à signer les conventions correspondantes. La convention
de principe entre la Commune et EDF a été signée à
la mi décembre et la convention tri partite entre la Commune, EDF
et l’établissement Bancaire retenu ce soir, sera signée le
4 Février prochain. Lors de cette séance, le Conseil Municipal
avait émis des inquiétudes sur les conditions d’un prêt
d’un tel montant. Monsieur Le Maire indique à ce sujet qu'il est évidemment
très soucieux de ne pas laisser dériver l'endettement de la
Commune. Il souligne qu'en tout état de cause, la signature des conventions
n'oblige en rien la commune à tirer les montants considérés
: il s'agit seulement d'une faculté, le montant emprunte dépendant
des choix, définitifs qui seront décidés par le Conseil
au vu des résultats des consultations des entreprises.
Plusieurs établissements bancaires ont donc été sollicités
et ont établi plusieurs propositions,
notamment sur le taux fixe
Banque Taux
DEXIA 4.65
Crédit Mutuel 4.55
Crédit Agricole 4.60
Caisse d’Epargne 4.13 4 ans de différé+15ans
Durée
20ans (sans différé d’amortissement)
20 ans (première échéance de remboursement du capital
: 15.03.2016)
20 ans
La Caisse d’Epargne a fait d’autres propositions créatives, elle a
en effet pris le parti de
rencontrer les responsables d’EDF pour pouvoir établir des propositions
intéressantes pour
l’ensemble des parties.
En résumé, elle propose les formules suivantes :
1 – Taux de l’Euribor CAPE à +1 : taux variable basé sur le
taux de l'Euribor à la date de
déblocage des fonds assorti d’une marge de 2,64% - Cette marge est
fixée pour toute la durée du prêt – soit 19 ans (4 ans
de remboursement des seuls intérêts puis une durée de
remboursement du capital fixée à 15 ans).
La particularité de ce prêt est que la variabilité du
taux d'intérêt est limitée à la hausse. Dans
cette proposition, la hausse éventuelle du taux d'intérêt
ne pourra jamais dépasser un taux
correspondant au taux fixé lors du déblocage des fonds, soit
taux de l’EURIBOR + MARGE, l’ensemble étant majoré de 1%.
Exemple : Taux EURIBOR au 30/01/2010 : 0,71% + marge 2,64% = taux à
3,35% fixé au
déblocage des fonds. Le taux de l’EURIBOR varie chaque jour, mais
dans ce cas, un taux
limite est garanti, correspondant au taux de 3,35% +1%, soit 4,35%. Tout
au long de la durée du prêt, le taux de 4,35% ne sera jamais
dépassé.
Pour toutes les simulations faites, la banque propose pour chacune deux options
: soit un
remboursement à échéances constantes, soit un remboursement
constant du capital, cette
dernière formule est plus intéressante en ce sens que les échéances
sont dégressives.
2 – Taux de l’Euribor CAPE à 2 – Même scénario que ci-dessus,
mais la marge est fixée à
2,06 + CAPE à 2%
Exemple : Euribor à 0,71% + Marge 2,06% , soit un taux de 2,77% (ce
qui est très
intéressant), ce taux étant CAPE à +2, il ne pourra,
tout au long du prêt, dépasser les 4,77%.
Là encore, pour cette solution, possibilité d'opter pour des
échéances constantes ou pour des remboursement constants du
Capital.
Le taux aujourd’hui s’élèverait à 2,77% pour un remboursement
à échéances constantes et à 2,71% pour un amortissement
constant du capital.
3 – Taux fixe avec remboursement à échéances constantes
: 4,24%
4 – Taux fixe avec amortissement constant du capital( échéances
dégressives) : 4,13%
5 - Taux variable indexé sur l’EURIBOR non capé, assorti d’une
marge de 0,65. Monsieur Le Maire écarte une telle éventualité
en expliquant qu'il n'appartient pas à une collectivité locale
de se lancer dans une spéculation risquée sur l'évolution
des taux d'intérêts.
Les comparaisons suivantes en valeur absolues sont présentées
:
Il apparaît que les deux propositions avec un EURIBOR capé à
1 ou capé à 2 sont très
intéressantes. A noter cependant dans la formule de l’EURIBOR capé
à 2, le gain peut être
intéressant, mais le risque est plus important.
Toutes explications entendues, Le Conseil Municipal, après en avoir
délibéré, à l’unanimité,
AUTORISE Monsieur Le Maire a contracter un emprunt avec la Caisse d’Epargne
aux
conditions de l’EURIBOR Capé à +1.
CREATION D’UNE COMMISSION EXTRA MUNICIPALE « SOS
BARNEVILLECARTERET » :
Monsieur Le Maire expose, avec une certaine émotion, qu’au cours des
quatorze derniers
mois, six de nos concitoyens en pleine force de l’âge, et dans des
situations hétérogènes, ont
volontairement mis fin à leurs jours. Cette situation n’est pas facile
à accepter, elle est délicate et difficile, mais il n'est pas
possible de se résigner. Il s’interroge sur ce qu’il serait possible
de faire ou de mettre en place pour apporter un soutien quel qu’il soit aux
personnes en détresse physique, morale, financière… Il tenait
à en faire part aux membres de l’Assemblée afin que chacun
puisse y réfléchir et émettre ses propositions. L’idée
première de Monsieur Le Maire serait de mettre en place une commission
extra municipale avec des élus, des habitants de la commune qui le
souhaiteraient et des spécialistes. Selon lui, les bases de réflexion
de cette commission pourraient s’articuler autour des points suivants :
1 – Renforcer la cohésion citoyenne entre tous afin de détecter
les misères humaines autour de nous. Il apparitent à chacun
d'être attentif aux autres.
2 – Dans la mesure où il est possible de déceler une pathologie
évidente, comment tenter de
prévenir l’issue fatale ? Dans ce cas, il faut l’appui de spécialistes
afin d’avoir des
interlocuteurs capables d'apprendre à avoir les bons réflexes.
3 – Il existe des organisations et des associations qui mettent en place
des réseaux d’écoute.
Comment utiliser ces réseaux pour les mettre à disposition
des personnes en détresse sur notre territoire ?
Madame BLEICHER insiste sur le fait que les membres de cette commission ne
seront pas
des psychiatres, ni des spécialistes de la détresse morale.
Elle remarque que dans certains cas, les personnes qui ont mis fin à
leurs jours, étaient suivies sur le plan psychologique et
entourées par leur famille. Le suicide n’est pas prévisible.
On peut juste espérer qu’une
certaine solidarité se remette en place, que chacun fasse attention
à l’autre, dans un geste de
citoyenneté, un peu comme lors de l’épisode neigeux, où
la solidarité autour des personnes
s’organise par la force des choses.
Monsieur DESPLANQUES reprend le point évoqué par Monsieur Le
Maire sur les réseaux qui existent au niveau national ou départemental.
Il faut profiter de ce qui existe déjà, car ce sont des spécialistes
formés à l’écoute de la détresse. Il propose
de faire une large communication de ces numéros d’appels ou permanences,
afin que chacun puisse y avoir accès dès qu’il en éprouve
le besoin.
Monsieur LE ROUX , sensible à ces propos, note que le premier mot
à retenir est la solidarité.
Monsieur OESTEREICH précise que la détresse morale est prise
en compte dans les
entreprises dorénavant, il y a des cabinets spécialisés
sur ce sujet. Il peut prendre contact au
nom de la municipalité auprès d’un de ces cabinets qui pourrait
expliquer certaines démarches à effectuer. Bonne note en est
prise.
Le Conseil Municipal, à l’unanimité, se dit favorable à
la création de cette commission et
lance un appel aux « bonnes volontés tout en soulignant la délicatesse
avec laquelle il faudra
agir pour trouver un équilibre entre attention aux autres et respect
de la vie privée de chacun.
Autorisation fixant les imputations des dépenses
résultats des comptes 6232 et 6257 :
Madame LAUR, Trésorière qui a remplacé Monsieur LEVAUFRE,
met en place certaines
nouvelles méthodes de travail. Elle demande que le Conseil liste de
manière générale les
dépenses à imputer sur les comptes 6232 (budget communal -
Fêtes et Cérémonies) et 6257 (Budget du Port"Réceptions")
Le Conseil Municipal, sur proposition de Monsieur Le Maire décide
d'y inscrire de manière
non limitative les dépenses concernant les manifestations de type
arbres de noël, voeux du
Maire, vin d'honneurs des 8 Mai, 18 Juin, 11 Novembre, inaugurations diverses
vernissage
des expositions, déjeuners pour réunions de travail ou pour
honorer telle ou telle personnalité ou tel ou tel partenaire de la
Commune, repas des cheveux blancs, Téléthon et manifestations
diverses avec les associations, jumelage, sports, Fêtes de la Mer….
Ces dépenses sont de diverses nature : alimentation, boissons, vaisselle
jetable, décorations, fleurs, spectacles, animations et autres, cadeaux
pour jumelage ou départs en retraite, frais de transports…
Monsieur Le Maire précise que ces dépenses ont représenté
un montant de l'ordre de 15. 000€ pour l’année 2009 et qu’il n’y a
aucun abus. Les Adjoints ainsi que lui-même bénéficient
d’indemnités qui couvrent leurs dépenses de représentation,
de déplacement … Jamais une note de remboursement de ces frais courants
n’a été présentée. Seules des dépenses
exceptionnelles font l'objet éventuellement de remboursements.
Autorisation pour le paiement des dépenses
d'investissement 2010 avant l'adoption du Budget dans la limite de 25% des
dépenses engagées en 2009.
La loi autorise les collectivités à régler certaines
dépenses de fonctionnement et
d'investissement avant l'adoption de leur budget primitif, dans la limite
de 25% des dépenses
inscrites au Budget N-1.
Pour les dépenses d'investissement, il y a dans la plupart des chapitres,
des reports (dépenses inscrites, mais non réalisées).
La trésorerie a demandé un état des reports et peut
régler les dépenses pour les chapitres
concernés. Cependant, pour les chapitres où il n'y a plus de
crédits, la Trésorerie demande que le Conseil autorise par
délibération, Monsieur Le Maire à régler les
dépenses correspondantes, listées ainsi qu'il suit :
Pour le budget du Port :
Opération : Quai Valmy : Facture Lecalvez : environ 51.000€
Pour le budget de la Commune :
Opération : Effacement réseaux Chemin des Campagnes : Factures
SARLEC :
environ 10.000,00 €
Chapitre 2181 : installations générales : pour acquisition
de matériel divers pour
l'aménagement des salles de musiques et autres bâtiments.
Monsieur OESTEREICH propose de voter un principe général. Il
lui est répondu que c'est
malheureusement impossible, la réglementation exige maintenant que
soient listées les
opérations concernées.
Accord à l’unanimité.
Taxes et Produits irrécouvrables - Service
du Port :
La trésorerie a remis un état des taxes et produits irrécouvrables
sur le budget du service du
port pour les exercices 2007 et 2008. La dette concerne un étranger
domicilié à DUBLIN. La trésorerie émet la remarque
suivante :
"Poursuites impossibles - pas de comptes bancaires en France (FICOBA) - malgré
plusieurs lettre de rappel et des commandements, cette personne ne s'est
jamais acquittée de sa dette".
Monsieur LE ROUX précise que cette personne avait réservé
deux années de suite une place à l’échouage et qu’elle
ne s’est jamais présentée. Cependant, ainsi que le règlement
l’exige, la facturation lui a été adressée, sans plus
de succès.
Le Conseil Municipal, à l’unanimité, décide d'admettre
la somme correspondante de 758,03 € en non valeur sur le budget portuaire.
Modification de la délibération du
08/12/2009 autorisant l'ouverture d'un compte à
terme :
Le Conseil avait autorisé Monsieur Le Maire à ouvrir un compte
à terme auprès de la
Trésorerie pour le placement de la somme provenant de la résiliation
du bail emphytéotique
avec la Sté Plaine Normande. Le montant s'élevait alors à
1.778.472,00€. La Trésorerie
Générale nous fait remarquer que le placement ne peut concerner
qu'un montant arrondi au
millième. Il est donc demandé la modification de cette délibération
pour le placement d'une
somme de 1.778.000,00 €
Cependant, Madame LAUR a fait le nécessaire afin que la somme de 1.778.000
€ soit tout de même placée sans l'attente de la délibération
rectificative.
A l’unanimité, Le Conseil Municipal approuve cette modification.
Monsieur DESPLANQUES fait remarquer qu’au sujet de cette somme , il va falloir
réfléchir
ensemble à son utilisation. Plusieurs possibilités sont ouvertes
: rembourser certains emprunts
par anticipation, financer certains équipements, ou certaines acquisitions…
Modification du tableau des emplois communaux : Création
d'un poste de Contrôleur Territorial en Chef :
Monsieur MARIE, actuellement Contrôleur Principal Territorial peut
prétendre à accéder au
Grade de Contrôleur Territorial en Chef au 1er Juillet 2010. Il est
demandé au Conseil de bien vouloir accepter la création de
ce poste et de solliciter, après avis du CTP (Comité technique
Paritaire), la suppression au 01/07/2010 du poste de Contrôleur Principal
Territorial.
Monsieur OESTEREICH fait en effet remarquer que la suppression du poste actuellement
occupé doit être effectuée à la même date
que la création du Poste futur.
Accord à l’unanimité.
Monsieur Le Maire, souhaite à l’occasion de ce point de l’ordre du
jour, remercier Monsieur Jean MARIE pour le travail qu’il effectue au sein
de la commune pour son dévouement et pour ses compétences.
Modification de la liste de l'équipe de bénévoles
à la Médiathèque :
Le Conseil Municipal est invité à approuver les nouveaux membres
de bénévoles qui ont
accepté de participer au bon fonctionnement de la médiathèque.
Il s'agit de Madame Christiane HOLLEY, de Madame Isabelle LAURENT, de Mademoiselle
Charlotte GERVAIS et de Monsieur Claude FOURMOND. Madame DANNET, quand à
elle, quitte l'équipe de bénévoles.
Le Conseil Municipal, à l’unanimité approuve la nouvelle liste
des bénévoles ainsi qu’il suit
et profite de cette occasion pour les remercier du travail qu’ils accomplissent
:
Madame Geneviève COUILLARD, Madame Christine BAZIRE, Madame Marie
BAZIRE, Madame Frédérique BLEICHER, Monsieur Jean DAMBOURNET,
Madame Joëlle FAFIN, Monsieur Claude FOURMOND, Mademoiselle Charlotte
GERVAIS, Madame Christiane HOLLEY, Madame Isabelle LAURENT, Mademoiselle
Eliane LETELLIER, Madame Annette MUZARD, Madame Marcelle RACHINE, Madame
Nicole TRAVERS.
Il est précisé que cette équipe de bénévoles
travaille avec un agent communal titulaire :
Mademoiselle Nadine LESAGE qui est également remerciée pour
le travail accompli.
Convention avec France Télécom pour
l'effacement de réseaux Avenue St Germain à Barneville-Plage
:
Il est proposé d'autoriser Monsieur Le Maire à signer la convention
concernant la mise en
souterrain des réseaux aériens de communications électroniques
de France Télécom pour
l'Avenue Saint Germain à Barneville-Plage. La part à charge
de la Commune s'élève à
1.324,80 € HT. Le montant restant, d'un montant de 10.286,00 €, est à
pris en charge par
France Telecom.
Cette convention fixe les droits, devoirs et obligations de chacune des deux
parties dans le
cadre des travaux de dissimulation des réseaux aériens. Ce
devis ne concerne que la
dissimulation de l'artère France Telecom. Monsieur DELAMONTAGNE rappelle
que cette
opération se fait suite à l’initiative d’EDF qui a pris à
son entière charge l’effacement des
réseaux électriques. Il restera à charge pour la Commune
l’effacement du réseau d’Eclairage
Public.
Accord à l’unanimité.
Autorisation pour lancement d'une consultation pour
une mission d'assistance à
Maîtrise d'ouvrage relative à la création d'un Port à
sec :
Monsieur Le Maire donne la parole à Monsieur DESPLANQUES qui explique
que suite à la réunion du conseil municipal du 5 Novembre 2009
où le sujet de la création d'un Port à sec avait été
évoqué, il avait été émis plusieurs remarques
et le conseil avait sollicité des études complémentaires.
Monsieur DESPLANQUES indique de, depuis les études ont bien progressé
mais qu'il
demeure encore plusieurs points techniques qu'il serait utile d'examiner
avec l'aide de
spécialistes.
Il est donc proposé de lancer une consultation pour Assistance à
Maîtrise d’ouvrage pour
l’appui de spécialistes pour la mise en oeuvre de ce port à
sec.
Cette consultation sera établie sur la base d'un cahier des charges
précis qui amènera le
consultant retenu à suggérer la manière de mettre en
place un Port à Sec selon les directives
fournies par la Municipalité. Il devra notamment étudier, le
périmètre, les autorisations
nécessaires éventuelles, l'optimisation d'un fonctionnement
futur, tous ces points que la
Municipalité ne maîtrise pas.
Monsieur LOUIS DIT GUERIN ne souhaite pas reprendre le débat du mois
de Novembre
mais il précise que ce qu’il souhaite, à titre personnel, c’est
avant tout une étude de
faisabilité : peut-on oui ou non réaliser cet équipement
compte tenu de la configuration du
port actuel, étant précisé que ce secteur est un point
sensible de la commune. Il souhaite que
l’on apporte la plus grande attention à l’insertion de ce projet dans
l’environnement.
Il fait également remarquer qu’il voit apparaître une annonce
de réservation dans le port à sec par un Professionnel, c’est
un peu prématuré à son goût. Monsieur DESPLANQUES
répond que c’est un risque que prend ce professionnel, en connaissance
de cause.
Toutes explications entendues, le Conseil Municipal autorise le lancement
d’une consultation
pour une assistance à Maître d’ouvrage.
Autorisation de paiement du Devis avec la Chambre
de Commerce et d'Industrie de Cherbourg-Cotentin pour la réalisation
d'un rapport préalable à la mise en place d'un droit de préemption
de la commune sur la cession des fonds de commerces dans certains de ses
secteurs.
La loi permet dorénavant aux communes de mettre en place un droit
de préemption sur les
fonds artisanaux, fonds de commerce et baux commerciaux. Or sur la commune,
on découvre par hasard, au gré des conversations ou bien en
consultation des différents sites sur Internet, qu'un certain nombre
de commerces ou fonds de commerces sont en vente sur la commune, sans que
la municipalité en soit informée.
Il semble normal que la commune soit dotée de cet outil sachant que
sa mise en place prendra plusieurs mois. A tout le moins, ce droit de préemption
(qui ne créée aucune obligation), permettra que la municipalité
soit informée des mises en ventes.
Pour ce faire, elle doit en premier lieu, avant de demander l'avis définitif
du Conseil sur
l'institution du droit de préemption, établir un rapport d'analyse
de la situation du commerce et de l'artisanat de proximité sur la
commune, puisque la délibération du Conseil Municipal
institutive doit être accompagnée d'un plan du périmètre
de la préemption et d'un rapport.
La Chambre de commerce et d'Industrie de Cherbourg a été mandatée
par Monsieur Le Maire pour cette étude. Le devis s'élève
à 2.650,00 € HT.
Monsieur MENDES fait remarquer que quelque fois, il s’agit d’un changement
de destination, un commerce en place ou lieu d’un autre. Il met l’accent
sur le risque financier pour la commune si elle fait valoir son droit de
préemption, en effet, dans cette éventualité, elle reprend
le commerce, mais aussi toutes les charges y afférentes, y compris
les employés. Est-ce le rôle d’une Commune ?
Monsieur DESPLANQUES explique que cet outil permet surtout à la Municipalité
d’avoir
une vision globale du commerce et de l’artisanat sur la Commune, et de pouvoir
en étudier les flux. Il n’est pas forcément question que la
commune se substitue aux commerçants, sauf à démontrer
qu’il n’y aurait, par exemple plus de boulangeries sur le territoire. Cependant,
elle pourrait, dans ce cas, engager toutes les démarches avec l’appui
des chambres consulaires pour trouver un repreneur. La CCICC a clairement
indiqué que son rôle d’aide aux commerçants qui veulent
vendre était méconnu, il faut faire de la communication à
ce sujet.
Monsieur Le Maire précise également que s’il est mis en place,
ce droit de préemption ne peut couvrir l’ensemble de la commune, il
faudra établir un ou plusieurs périmètres bien définis.
Toutes explications entendues, le Conseil Municipal autorise le paiement
de la facture
qu’établira la CCICC pour la production du rapport sur le commerce
et sur l’artisanat du
territoire communal, conformément au devis signé.
Autorisation de paiement des devis signées
pour le plan de retrait des sédiments issus du dragage du Bassin de
Port des Isles et leur dépôt en pied de digue.
Ce dossier doit aboutir au plus vite, en effet, il faut d'une part solder
le marché de dragage
avec l'entreprise DRAGAGE ENVIRONNEMENT qui date de 2007-2008 et honorer
la
convention d'occupation précaire des terrains Drouet pour le dépôts
des sédiments extraits qui stipule un plan de retrait des sédiments
et un dépôt en pied de digue pour confortement afin de procéder
relativement vite au confortement de cette digue privée, tel que décrit
dans la convention signée des deux parties.
Le cabinet IDRA a donc été contacté en fin d'année
pour la suite à donner et deux devis ont
signés, l'un avec le CERES pour les levés topographique d'un
montant de 3.400 € HT et l'autre avec RINCENT BTP pour les études
complémentaires d'un montant de 6.035 € HT. Ces sommes devraient être
prélevées sur le budget portuaire.
Accord à l'unanimité.
Monsieur Le Maire profite de cette question à l'ordre du jour pour
informer le Conseil qu'il a été constaté, au moment
d'une visite sur place par Rincent BTP, l'existence de nouvelles
brèches sur la digue. A l'approche des grandes marées 2010,
des travaux doivent être réalisés en urgence. Me LECAPLAIN,
Huissier, mandaté par la commune, a établi un constat Mercredi
matin.
Les Consorts DROUET ont été informés de ces brèches
et ont entamé des démarches pour
que des travaux soient entrepris. Cependant, ceux ci ne pourront intervenir
avant le mois de
Mars. En accord avec eux, il a donc été décidé
que les services municipaux pareraient au plus pressé pour le colmatage
des brèches avant la marée de 112 de ce week-end, pour protéger
les habitants du secteur.
Monsieur Le Maire exprime sont inquiétude en soulignant l'état
désastreux de l'ensemble de la digue dont il a fait part à
l'avocat de la famille DROUET. Il indique que l'apport, côté
"terre", des sédiments issus du dragage du Bassin de Port de Isles
ne sera pas suffisant.
Monsieur Le Maire informe également le Conseil que des négociations
sont toujours en cours avec les Consorts DROUET, la Commune étant
disposée à envisager l'acquisition auprès d'eux de la
propriété de la digue et des terrains avoisinants.
Monsieur LOUIS DIT GUERIN demande si la commune aura un droit de regard sur
les
travaux qui seront entrepris par les Consorts Drouet. Il faudra en informer
la DDE Maritime.
Monsieur LEBLOND fait remarquer que le « lit du fleuve » se déplace
lui aussi, et qu’il va
falloir envisager son « redressement », comme cela l’avait été
fait il y a une quinzaine
d’année. Bonne note en est prise.
Monsieur DESPLANQUES tient à souligner la bonne volonté apparente
des Consorts
DROUET qui envisagent ce problème avec sérieux et sont conscients
des enjeux pour les
riverains.
Programmation DGE 2010
La Préfecture de la Manche a adressé la liste des opérations
qui pourraient être inscrites à la
programmation 2010 de la DGE - Dotation Globale d'Equipement - (subventions
de l'Etat
pour certains investissements).
Vu la commission de travaux de la semaine passée, il s'avère
que pourraient être inscrits les
travaux à réaliser aux Ateliers Municipaux, d'un montant estimatif
de 65 à 70.000 €
Il est donc proposé au Conseil Municipal de solliciter une subvention
DGE pour ce dossier,
étant précisé que ce montant ne représente qu'une
partie des travaux à réaliser sur ces
bâtiments. Un programme pluriannuel a été demandé
pour une vision globale des dépenses à
engager pour une réfection complète. Accord à l’unanimité.
Monsieur LE ROUX regrette que la circulaire Préfectorale listant les
opérations à retenir pour l’année à venir, ne
parvienne que si tard en Mairie pour une décision avant le 31 Janvier.
Il souhaiterait que la programmation DGE soit étudiée bien
en amont au cours de l’année.
Interventions des Conseillers :
Monsieur LOUIS DIT GUERIN évoque l’érosion marine importante,
notamment sur la plage de Barneville et il craint que les grandes marées
de l’année 2010 n’accentuent ce phénomène.
Il faudra prendre des décisions pour définir les actions à
mener en matière de protection du
littoral.
Il a rencontré la semaine passée une étudiante en Master
2 « Aménagement du littoral » à
l'Université de Caen qui recherche un stage longue durée de
fin d’études sur le sujet de
l’érosion. Elle est intéressée par notre problème
et en discute actuellement avec ses
professeurs qui valideront ou non cette proposition de stage sur la Commune.
Monsieur LOUIS DIT GUERIN précise ses attentes : il ne lui a pas demandé
de lister les
possibilités à envisager pour la défense contre la mer,
mais de les étudier pour pouvoir
proposer des solutions durables. Pour cela, elle devra d’abord étudier
notre secteur, et aller
voir « ailleurs » ce qui s’est fait, avec le retour d’expérience,
il lui sera demandé de chiffrer
les solutions…. ainsi qu’on aurait pu le demander à un Cabinet d’études
privé.
Affaire à suivre.
Monsieur LOUIS DIT GUERIN précise que la commune procède en
ce moment à la pose de ganivelles côté « terre
», en effet il faut également lutter contre l’érosion
par ce côté.
Monsieur LE ROUX demande l’état d’avancement de la cession à
la commune des lais de
mer. Pour l’instant, ce dossier n’a pas été repris, il le sera
dans les mois à venir, car Monsieur Le Maire précise que ce
problème sera traité dans le cadre du schéma d’aménagement
global de la Plage de Barneville.
Aucune autre question n’étant soulevée par l’Assemblée,
la séance est levée à 21h30.
Vu, Le Maire,
Jean-Luc BOUSSARD.
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