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Eolien
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Dernière minute :
Vendredi 16 avril 2004 Pendant que les parlementaires
débattent de la future politique énergétique de la France à
l’Assemblée Nationale (voir le DÉBAT SUR L'ÉNERGIE DU 15 AVRIL
2004), on s’active à Sortosville en Beaumont
sur le chantier des éoliennes : une grue géante de 130 tonnes, en
provenance de Cadarache, est arrivée sur le site. Les Eoliennes en
pièces détachées, en provenance d’Allemagne, sont débarquées sur les
quais du port de Cherbourg. La première éolienne sera acheminée par
la route ce lundi matin : convoi exceptionnel pour cet évènement
exceptionnel. Mr. Jean Luc Régnier, chef de chantier prévoit environ
48 heures pour le montage de chaque éolienne, soit environ deux
semaines en tout, en souhaitant que le vent ne se lève pas
trop.
Pour voir les dernières photos du chantier : http://lesourireducotentin.free.fr/grues.htm
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Cinq éoliennes à Sortosville en Beaumont
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Le canton de Barneville
Carteret est pionnier en matière d’énergie éolienne industrielle.
A la Mairie de Sortosville en Beaumont, le Maire, M. Michel
LAJOINIE est un homme aimable souriant, près à tout nous dire, sur
cet événement majeur dans notre département. « C’est presque par
hasard que je me suis retrouvé Maire de ma commune et premier
Vice-Président de la Communauté de Communes de Barneville-Carteret »
m’explique-t-il.
Informaticien retraité d’EDF, Michel
LAJOINIE a pris la suite du dossier éolien, initialisé par Mme
Gabrielle LEVAVASSEUR. Celle-ci, avait saisi les opportunités qui se
présentaient il y a 4 ans, et fait acte de candidature.
Un
premier permis de construire est obtenu en 2000 et renouvelé fin
2002 pour un an. Le bétonnage commence en mai 2003. Un retard
avait été pris, causé par des procédures juridiques tentées
parrallélement par une association locale. La Société EOLE-RES
s’est occupée de la partie Etudes : étude d’impact, implantation,
permis de construire, autorisation préfectorale, journal officiel.
Le projet a ensuite été transmis à la société CEPE,
représentée par M.Charmy, un financier privé (barrage électrique),
qui a choisit la Société H2ION pour la conduite du chantier. Il
s’est attaché à ce que ce soit des entreprises locales qui
s’occupent de la 1 ère partie des travaux : voirie entreprise de
Sortosville, BTP entreprise de Portbail, levage et manutention de
Cherbourg.
Le Maire est heureux de promouvoir l’éolien sur le
Cotentin. Il a déjà été sollicité par d’autres municipalités pour
parler de ce projet, et également par des associations qui veulent
venir sur le site.( ex. Manche Nature le 29.02 sur le site.) Le
chantier attire déjà du monde. Il y aura ainsi d’autres
retombées économiques après la phase de construction : ce sera
un lieu visité, des tour-opérateurs se sont déjà manifestés.
L’’aménagement d’un parking est envisagé le long de la route :
emplacement, propreté, pique-nique, ainsi que la réhabilitation du
blockhaus allemand tout proche, avec la mise en valeur de son
histoire. Cette centrale éolienne, grace aux taxes qu’elle va
engendrer pour la commune, lui permettra de réaliser des travaux qui
n’auraient pas pu être fait sans.
Actuellement, le
terrassement est fait, les assises en béton se terminent ( socle
avec ferraillage métallique) de manière à accueillir les mâts de 80
mètres, c’est le principe d’une importante masse en béton qui
maintient le mât.
(photos des socles prises le 22
février 2004) Après la pose des 5 mâts, il y
aura des grutages de turbines ( dernières versions technologiques)
qui font 16 tonnes. Il faudra des conditions météorologiques
favorables pour le grutage. La production proprement dite, 5 X 1500
KW, devrait être opérationnelle vers mai, sous réserve du
raccordement sous-terrain jusqu’à QUETTETOT ( 15/20 km) lieu où des
lignes peuvent supporter la montée en puissance générée. Au
niveau technique, il existe un système automatique de mise en
drapeau quand il y a trop de vent. La vitesse de démarrage est de 30
km/h, et la vitesse de stoppage, 70 km/H . L’éolienne s’oriente
automatiquement vers le vent. La production serait suffisante
pour alimenter tout le canton de Barneville Carteret. Mais il
existe quand même 2 inconvénients : la production n’est pas uniforme
puisque dépendante du vent, et elle ne produit pas 365 jours par an.
Il n’y a pas de possibilité de stockage de cette énergie. Selon
Monsieur LAJOINIE, "l’éolien ne peut être qu’un complément, un
appoint. Il n’y a que les centrales traditionnelles qui soient
régulables. " Le gros avantage, par contre est qu’il n’y a aucun
déchets. Entretien réalisé le 16 janvier
Bernard Mollet |
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APPEL d'OFFRES de l’Etat sur des centrales éoliennes en mer
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Le 5 février dernier, la
Direction Générale de l’Energie et des Matières Premières publiait
les conditions d’un appel d’offre portant sur des centrales
éoliennes en mer. La France doit, en effet, assurer la
production d’électricité à partir de sources d’énergie renouvelable
à hauteur de 21% de sa consommation intérieure nationale brute, en
2010. Le Premier Ministre, Jean-Pierre RAFFARIN, lors du
Conseil Interministériel de la Mer du 29 avril 2003, avait
recommandé de réaliser rapidement des expérimentations de centrales
éoliennes en mer.
Courrier de la Ministre aux Préfets
littoraux le 13 octobre 2003 :
Nicole FONTAINE,
Ministre de l’Industrie et Dominique BUSSEREAU, Secrétaire d’Etat
aux Transports et à la Mer, ont écrit aux Préfets des départements
littoraux, le 13 octobre dernier pour qu’ils jouent un rôle actif
pendant la phase d’appel d’offres et qu’ils œuvrent pour que les
projets retenus, d’intérêt public voient le jour dans les délais
prescrits.
Les conditions de l'appel d'offres :
L’appel d’offres porte sur une puissance installée
de 500 MW entre le 1er janvier 2003 et le 1er janvier 2007.
Les centrales éoliennes pourront être situées sur l’ensemble
des façades maritimes de la France métropolitaine et devront être
implantées sur le domaine public maritime. La puissance unitaire
des centrales éoliennes ne pourra être supérieure à 150 MW. Les
éoliennes doivent être ancrées sur le fond de la mer.
La mise
en service industrielle des installations devra avoir lieu avant le
1er janvier 2007 et sur une durée de fonctionnement supérieure à
2.200h / an (des pénalités sont prévues dans le cas
contraire).
La proposition devra être accompagnée d’une note
détaillée précisant les données expérimentales et théoriques
utilisées.
Les critères de choix principaux des offres
seront les suivants :
L’acceptabilité du projet au regard
des autres usages de la mer, la possession d’un titre domanial
d’occupation du domaine public maritime (ou la preuve qu’une demande
est en cours), l’évaluation des impacts environnementaux du projet,
les mesures correctrices éventuelles prévues et le suivi
environnemental du projet, la preuve qu’une étude exploratoire de
raccordement a été effectuée par le gestionnaire du réseau public de
transport ou de distribution d’électricité concernée, les capacités
techniques, économiques et financières du candidat à réaliser une
centrale éolienne en mer, le délai de mise en service de
l’installation dans le respect de la date du 1er janvier 2007, la
réversibilité (nature et coût) de l’implantation sur le domaine
public maritime.
Bernard Mollet - le 20 février
2004
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Projet éolien offshore présenté au Conseil Municipal à Portbail
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Au Conseil Municipal
de Portbail, le 17 février 2004:
C’est dans ce cadre
de l'appel d'offres d'éolien offshore, que Monsieur Bertrand
PEUCHOT, représentant la société EOLE RES, était invité par le
Conseil Municipal de PORTBAIL (MANCHE) à présenter un projet de
ferme éolienne offshore au large de ses côtes, et qui serait le
premier en France.
La salle du Conseil Municipal de Portbail
était donc, ce soir là, en pleine effervescence. Du jamais vu :
caméras de télévision (FR3), plusieurs représentants de la presse
locale, des représentants du Comité Départemental des pêches, ainsi
qu’une bonne quinzaine de spectateurs attentifs.
Le projet
d’EOLE RES prévoit l’implantation d’une vingtaine d’éoliennes de 4
mégawatts (soit un total de 80 mégawatts) à 5 ou 6 km au large des
côtes, entre Portbail et Saint Rémy des Landes.
2 sites sont
pressentis : le premier au-dessus des Bancs Fêlés, avec 20 éoliennes
sur 3 rangées parallèles, le second plus au sud, au-dessus de "La
Jument", avec 20 éoliennes alignées sur 8 km.
L’implantation
des mâts d’une éolienne se fait, moitié par forage et moitié par
battage.
L’éolienne a un mât de 70 à 90 m de haut, des pâles
de 50m. Elle possède un ascenseur, un abri pour naufragés, un
éclairage aérien, des feux de navigation. L’éolienne est
opérationnelle pour un vent entre 6 à 7 m/s et 24m/s, plus de 3.000
heures par an.
Il n’y a aucune incidence sonore sur le
rivage, elle est de 55 décibels au pied du mât. La zone de sécurité
sera définie par le Préfet Maritime. En Angleterre, elle est de 50 m
autour de l’éolienne. La société EOLE RES possède déjà un terrain
avec un raccordement possible à une ligne existante. Des retombées
financières sont promises, ainsi que des emplois induits. La
situation actuelle de la fiscalité et les modalités envisageables de
reversement de la taxe professionnelle, pour les communes, les
intercommunalités, le département ou l’Etat, ne sont pas déterminées
et restent à négocier : l’exemple est donné pour une commune
possédant un parc terrestre de 10 Mégawatts qui perçoit 100.000 €.
Pour le projet sur la Côte des Isles, la société prévoit une
quinzaine d’emplois dont 2/3 locaux, avec une structure de
maintenance et d’exploitation sur place.
En ce qui concerne
l’impact touristique une enquête est consultable sur http://www.ame-lr.org/sondage
Des
contacts ont été pris avec les compagnies maritimes qui transitent
sur cette zone : La Société Emeraudes Lines serait d’accord pour
dévier sa route, et est intéressée par rapport au tourisme. C’est un
plus pour la plaisance.
Quelques conseillers municipaux
s’interrogent, notamment sur le pouvoir décisionnaire de leur
commune. Il leur est répondu que c’est le Ministre, le Préfet
Maritime, le Préfet qui décide. Une enquête publique va être
réalisée, et une étude d’impact va démarrer. La Commission de
Régulation de l’Energie et le Ministère de l’Industrie gèrent
l’appel d’offres. La Préfecture est le centre d’instruction
administrative. Le seul point négatif selon la Société est
l’augmentation des risques d’accidents en mer. En ce qui concerne
l’impact sur la faune, les mammifères s’écartent pendant les travaux
et reviennent ensuite. Pour les poissons, la base du mât constitue
la création de récifs artificiels.
Bertrand Peuchot conclut :
"Notre proposition n’est pas figée. Elle attend vos commentaires,
vos remarques pour évoluer." Le Conseil municipal est partagé. Mais
le Maire Richard YVER annonce qu’il n’y a pas à délibérer ce
soir. Il se dit "relativement progressiste, et pense à nos enfants
et petits enfants à qui il faudra laisser des énergies renouvelables
et non polluantes."
Le Président du Conseil Général,
Jean-François LEGRAND rencontré le 19 février, affirme qu’il
faut des énergies renouvelables. L’hydraulique, c’est fini, l’éolien
c’est bien mais pas n’importe où, pas n’importe comment. C’est pour
cette raison qu’il a déposé une recommandation au Conseil de
l’Europe pour que soit organisé une véritable consultation des
usagers et populations locales concernées.
Le responsable
Offshore de la Société a rencontré les pêcheurs pour leur présenter
le projet le 3 mars dernier.
Bernard Mollet - le 20 février
2004
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Débat sur les O.G.M. à VALOGNES avec le Sénateur UMP Jean BIZET
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Nouvelles directives
Européennes sur les OGM : traçabilité et étiquetage.
De
nouvelles réglementations sur les O.G.M. s'appliquent, à compter de
ce 18 avril 2004, aux denrées alimentaires et aux aliments pour
animaux commercialisés dans les pays de l'Union Européenne.
Les denrées alimentaires et aliments pour animaux qui
contiennent des OGM et celles et ceux produits à partir d' OGM ou
contenant des ingrédients produits à partir d' OGM devront être
étiquetés, si leur proportion dépasse 0,9 %.
Ce sujet
controversé des Organismes Génétiquement Modifiés avait donné lieu,
à Valognes, le 27 février 2004 dernier, à un débat où le Sénateur
Jean BIZET (membre du Conseil de Développement Durable de l’ UMP) et
Arnaud APOTEKER ( GREENPEACE France ) ont exposé leurs points de
vue.
Le débat était mené par Hervé KEMPF, journaliste
scientifique au MONDE, auteur de « La guerre secrète des O.G.M.
». Christophe DESTRES, agriculteur bio, Mickaël MARIE
participaient également. Dans la salle, les Conseillers Généraux
Philippe Ripouteau et François Rousseau, le Conseiller Régional
Didier Angers étaient remerciés de leur présence.
Vous pouvez
lire un compte-rendu du débat sur le site :
Le site UMP-Ecologie Bleue de la
Manche
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Ministre de l'Ecologie et du Développement Durable
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Serge Lepeltier a été
nommé, mercredi 31 mars, Ministre de l’Ecologie et du Développement
Durable, en remplacement de Roselyne Bachelot. Maire de Bourges
et Sénateur du Cher, Serge Lepeltier est également Secrétaire
général adjoint de l’UMP, chargé des fédérations, et c’est à ce
titre qu’il s’était déplacé à Saint-Lô pour un meeting sur les
retraites, le 16 avril 2003.
Jeudi dernier, Serge Lepeltier
s'est présenté, pour sa première conférence de presse, en "Ministre
militant de l'écologie". Parmi ses priorités de travail, il a
confirmé "l’effort que doit faire la France pour le développement
des énergies renouvelables". Il a également annoncé qu'il entendait
présenter un "plan climat" d'ici l'été, et une loi sur les déchets
et une sur l'eau "d'ici fin 2004" .
La Charte de
l'environnement, voulu par le Président Jacques Chirac, sera bien
"examiné au cours de la présente session" parlementaire, a affirmé
Serge Lepeltier. "Le principe de précaution qui y est inscrit me
paraît essentiel", a déclaré M.le Ministre, même s'il a refusé de
s'avancer sur sa définition. "Ce débat aura lieu au Parlement".
La première mesure du Ministre a été de présenter ce
mercredi 14 avril, lors du Conseil des ministres, une ordonnance
visant à lutter contre l'effet de serre et à freiner le
réchauffement climatique. Le dispositif se fonde sur l'instauration
d'un système d'échange qui devrait encourager les entreprises à
progresser vers des technologies moins polluantes. Le dispositif
prévoit en effet de soumettre les industriels à des quotas
d'émission de gaz à effet de serre, impartis par l'Etat. Tout
dépassement ou sous-utilisation des quotas annuels pourra donner
lieu à une "bourse d'échange".
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Charte de l'Environnement adossée à la Constitution
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Site Internet
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