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La Manche Libre du 16 janvier 2005 

le 14/01/2005 à 19h01  

     Tsunami : une leçon d'écologie

"Dans les pays de l'océan Indien, partout où les forêts côtières n'avaient
pas été rasées et bétonnées, la violence du raz-de-marée du 26 décembre
a été atténuée" : c'est une constatation de l'Union mondiale pour la nature,
ONG basée en Suisse. Ces forêts (ou "mangroves") sont faites de palétuviers
ou de pins casuarina. Là où l'industrie touristique les avait éradiquées, comme
à Phuket, Phang Nga et Krabi (Thaïlande), rien n'a fait barrage au tsunami :
"Les régions les plus touchées par le raz-de-marée en Thaïlande, en Indonésie,
au Sri-Lanka et en Inde, sont celles où la déforestation avait sévi le plus
fortement", souligne l'ONG écologiste. Mais qui aurait l'audace de s'opposer
aux industriels du tourisme ?



Eole 

le 22/12/2004 à 10h34  

     Les travaux de construction de la ferme éolienne de Fécamp vont reprendre.

La Cour administrative d'appel de Douai a conclu au rejet de l'association « Bien Vivre en Caux » qui contestait le permis de construire accordé par la préfecture de région le 15 octobre 2001 autorisant l'installation de cinq éoliennes à proximité de Fécamp, a annoncé vendredi l'un des défenseurs du projet Jean-Pierre Giraud vice-président (Verts) du conseil régional de Haute-Normandie. La cour d'appel de Douai avait été saisie en référé par l'association une première fois déboutée de ses demandes d'annulation de permis de construire par le tribunal administratif de Rouen en décembre 2003.

En 1997, l'ancien président de la CCI de Fécamp, Jacques Duchemin, avait en premier développé l'idée de construction d'un parc éolien sur le pays des Hautes Falaises. Ce projet était conforté par une étude cartographique demandée par le conseil régional et qui montre que la zone de Fécamp dispose de l'un des meilleurs sites de vent de Haute-Normandie. Avec l'appui de la CCI de Fécamp, de la ville, du Conseil régional et de l'Ademe, il recevait en 1999 le label européen Eole 2005 en raison de ses qualités environnementale et paysagère.



Pierre Gille TRONCONI 

le 21/12/2004 à 22h34  

     Pour info :
Kyoto ? Oui ! La directive européenne ? Non !, par Bertrand Collomb et Guy Dollé
LE MONDE | 10.12.04 | 14h50

Douze ans après le sommet de Kyoto, peu de gens doutent encore de l'influence négative des émissions de gaz à effet de serre sur l'équilibre thermique de notre planète. Et c'est tant mieux. Comme les émissions de CO2, les besoins en énergie de la planète vont augmenter de 60 % dans les vingt prochaines années. Une limitation de ces émissions est donc utile et nécessaire, au moins au nom de la défense des intérêts des générations futures. Le protocole de Kyoto, de ce point de vue, a constitué un acte fondateur. Mais son application n'est pas à la hauteur de son ambition.

La première difficulté tient à la globalité du problème et à la nécessité de mettre en ?uvre des solutions globales. Le protocole a retenu le principe d'un engagement pays par pays, alors que les conséquences pour la planète d'une émission de gaz à effet de serre sont identiques quel que soit le pays à l'origine de cette émission.

Cette disposition, logique dans un traité dont les signataires sont les Etats, ne tient pas compte du fait que les acteurs économiques, les entreprises, opèrent dans plusieurs pays. La directive européenne reste dans cette logique, puisqu'elle ne prévoit pas de transfert automatique des droits d'émission d'un pays à l'autre de l'Union quand une entreprise transfère sa production.

Mais le principal problème est évidemment le retrait des Etats-Unis - les plus gros émetteurs du monde - signataires du protocole de Kyoto, mais qui ont refusé de le ratifier. Et c'est aussi l'absence de programme d'action et d'engagement précis dans les économies émergentes - notamment l'Inde et la Chine - dont le développement va conduire à la plus forte croissance des émissions dans les années à venir.

Concentrer les obligations et les contraintes sur quelques pays seulement, avec un surcroît de coût pour les entreprises qui devraient acheter des quotas supplémentaires, risque de conduire à des déloca- lisations artificielles, résultant du système adopté. Or, de telles délocalisations non seulement font échec à l'objectif de réduction des émissions, mais entraînent une augmentation des émissions globales, en imposant des transports supplémentaires.

Avec la ratification de la Russie, le traité de Kyoto peut entrer formellement en vigueur en impliquant près des deux tiers des émissions de gaz à effet de serre.

Cela peut être une bonne nouvelle pour la planète puisqu'il s'agit d'une première démarche, insuffisante certes, mais qui se veut exemplaire d'une action plus globale à mener au niveau planétaire.

Encore faut-il que, dans la mise en ?uvre de Kyoto, on évite les effets pervers, et que l'exemple ne se transforme pas en contre- exemple. A cet égard, la directive européenne instaurant des quotas d'émissions de CO2, ainsi qu'un marché d'échange de ces quotas, pose un certain nombre de questions. Le texte se focalise sur à peine un tiers des émissions effectives et n'implique pas les secteurs et les activités les plus fortement émetteurs, tels les transports et les consommations énergétiques des bâtiments, en particulier pour le chauffage et la climatisation. Or l'industrie est la seule à avoir diminué depuis trente ans ses émissions de gaz à effet de serre. Et encore, au sein de l'industrie, des pans entiers ne sont pas couverts par le champ de la directive, installant une discrimination incompréhensible entre secteurs et matériaux concurrents.

D'autre part, la directive laisse aux Etats membres la responsabilité d'établir leurs plans nationaux d'allocation des quotas d'émission, libre à chacun de choisir les méthodes d'allocation sans que la Commission recherche d'harmonisation. Cela a donné lieu, dans de nombreux cas, à de longues discussions où chaque secteur défendait ses propres intérêts, les Etats membres perdant de vue les efforts du passé et passant complètement sous silence les véritables enjeux qui attendent l'Europe et le monde en matière de préservation de l'environnement et de lutte contre le changement climatique.

Il est encore temps de réagir pour rendre le système européen efficace : la deuxième période de la mise en ?uvre de la directive doit chercher à corriger les écueils rencontrés dans la première par une approche plus globale, incluant plus de secteurs, l'ensemble des gaz à effet de serre, plus d'harmonisation, de vision stratégique et d'équité dans l'établissement des plans nationaux d'allocation.

C'est cette vision globale qui doit devenir rapidement la priorité européenne, et il ne faudrait pas que les inévitables discussions administratives et juridiques sur l'application des quotas 2005-2008 obscurcissent le débat.

Et, au-delà de cette approche à court terme, l'Europe doit surtout rechercher des solutions plus globales qui devront apporter des réponses aux questions suivantes : comment anticiper et prendre en charge sur le long terme le problème global de l'énergie et des gaz à effet de serre ? Comment entraîner les pays émergents dans la lutte contre le changement climatique ? Face aux émissions croissantes de CO2, quelles sont les bonnes solutions énergétiques à retenir en termes de modes de production d'électricité - avec en particulier le rôle du nucléaire -, de transports urbains, d'éco-efficience des bâtiments et des véhicules, d'infrastructures de transport, de procédés alternatifs dans le domaine des énergies nouvelles ?

Il est grand temps de lancer un programme scientifique européen très ambitieux, doté de moyens puissants, centré à la fois sur ces questions et sur la façon dont les pays développés peuvent aider dans ce domaine les pays en voie de développement. Ceux-ci ne peuvent envisager de ralentir leur croissance économique, mais il faut les aider à ce que cette croissance soit aussi éco-efficiente que possible.

Enfin, comment responsabiliser les USA qui ne peuvent décemment pas revendiquer le rôle de gendarme du monde dans certains domaines et s'exempter ailleurs de toute règle de vie internationale ?

La question du CO2 est une question cruciale pour notre planète. C'est sans doute la première fois dans l'histoire du monde qu'un problème collectif de cette importance est identifié, qui appelle des réponses aussi globales. Et ce n'est certes pas en regardant par le gros bout de la lorgnette, pays par pays, zone par zone, industrie par industrie, de façon compartimentée, que nous diminuerons significativement nos émissions.

L'Union européenne ne peut gagner la bataille du CO2 seule, localement. Si elle insiste trop sur cet objectif, elle risque de compromettre la compétitivité de ses entreprises et de pousser aux délocalisations. Surtout, elle risque de perdre, globalement, la guerre du développement durable.

Bertrand Collomb est président de Lafarge et de l'Association française des entreprises privées (AFEP) et Guy Dollé est président de la direction générale d'Arcelor.

? ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 11.12.04



Williams Vanseveren 

le 21/12/2004 à 22h34  

     Pour info :

A Honfleur, une station d'épuration traite les boues par les plantes.

La ville de Honfleur (Calvados) vient de se doter d'une station d'épuration écologique unique en France par sa taille, qui associe les plantes au traitement classique des eaux usées. Prévue pour les besoins d'une ville de 26.000 habitants, cette station d'épuration s'étend sur 4 hectares à l'entrée de la ville et au pied du pont de Normandie, dans un cadre qui l'intègre parfaitement à l'environnement. Elle retraite les eaux polluées et les boues urbaines de quatre communes : Honfleur, Equemauville, La Rivière-Saint-Sauveur et Gonneville-sur-Honfleur. Dans un premier temps, le traitement se fait de façon classique, c'est-à-dire par voie biologique où les bactéries se nourrissent de la pollution. Toutefois, les plantes interviennent déjà à ce stade puisqu'elles se chargent de traiter l'air et d'éliminer les mauvaises odeurs. L'air vicié traverse un filtre de tourbe granulaire plantée qui associe l'action des micro-organismes à celle des racines des plantes pour bio-dégrader les polluants responsables de ces odeurs. Une fois cette première étape franchie, deux filières complémentaires basées sur les plantes vont prendre le relais : une pour le traitement des boues, l'autre pour affiner encore plus l'eau traitée. Au cours de cette deuxième phase, les boues sont épandues dans trois lagunes plantées de roseaux. L'eau va déposer ses matières en suspension avant de retourner, grâce à des drains, en tête de la station d'épuration où la pollution restante sera à nouveau traitée. "Alors que les normes européennes exigent 30 mg/l de matières en suspension, ici à Honfleur, grâce au choix que nous avons fait, l'eau dépolluée est rejetée avec seulement 3 mg/l de matières en suspension", souligne Michel Lamarre, maire de Honfleur Cette station, achevée en mars 2004 et inaugurée début novembre, a coûté 8,3 millions d'euros. "Pour la filière eau, nous avons eu un petit surcoût de moins de 5% par rapport à une installation conventionnelle, et pour la filière boues l'investissement aurait été le même", explique Alain Renouf, directeur du site.



Eole News 

le 17/12/2004 à 08h02  

     Énergies nouvelles
L'éolienne du futur n'est pas celle que vous pensez !


Par Daniel Allard

Un groupe de gens d'affaires du Québec est déterminé à offrir une alternative éolienne qui a un très, très grand avantage : fini les pales géantes, que plusieurs ne trouvent pas si belles que ça à voir tourner, et tourner encore... et de plus en plus... dans les cieux du Québec.

En lisant la presse quotidienne récemment, on pouvait apprendre qu'une compagnie de Calgary propose un nouveau type d'éolienne, lui aussi différent des éoliennes familières qui ne sont guère plus que d'imposantes hélices au bout de grands bâtons! Mais la société Clear Power explique également qu'elle devra ouvrir un nouveau centre de recherche le printemps prochain, dans le sud de l'Alberta, près de Pincher Creek, où elle y réalisera des essais sur trois versions de son éolienne (une placée sur axe vertical et les deux autres sur des axes horizontaux ; dans ce cas, le nouveau type d'éoliennes ressemble à un hangar circulaire sur le sol).

Une éolienne placée sur axe vertical, c'est exactement le concept, déniché en Finlande, pour lequel la compagnie québécoise Exporalliance possède, depuis août 2004, une licence de distribution exclusive pour l'Est du Canada (Québec/Maritimes), le Nunavut et le Chili. Et dans leur cas, pas besoin de centre de recherche. C'est plutôt la recherche de partenaires permettant d'assembler les composantes de cette technologie, ici, au Québec, qui occupe le gros de leur temps.

« Notre première cible sera d'approvisionner le Grand Nord québécois, pour des raisons purement économiques », expliquait Gilles Parent, Vice-président Énergie et Direction Asie, lorsque nous l'avons rencontré au bureau d'Exporalliance, dans un parc industriel de la ville de Québec. « Toutes les tentatives passées ont été lamentables, entre autres à cause des givres extrêmes et de la force des vents. » Et l'homme sait de quoi il parle, ayant lui-même séjourné à lqaluit, sur la Terre de Baffin, de 1989 à 1992. « Mais là, j'ai trouvé une technologie qui marche », assure-t-il.

La technologie Windside, dont il parle, a été développée en 1979 par le finlandais Risto Joutsiniemi. En production depuis 1982, elle a fait ses preuves et a été livrée aux quatre coins du monde. Il faut savoir que mondialement, le vent moyen prévalent est d'environ 3 m/s. La construction spéciale des aubes WS (abréviation de Windside) permet d'utiliser des vents de 1-3 m/s, soit des vitesses insuffisantes pour beaucoup d'autres types d'éoliennes. L'éolienne WS fonctionne aussi par tempête, testée à 60 m/s. Deux hauts-faits qui sont des records mondiaux permettant de dire que « l'éolienne WS produit, quand d'autres sont arrêtées, par une petite brise estivale ou durant une dure tempête hivernale. Elle produit quand d'autres sont gelées. Sur l'année, l'éolienne WS produit au moins 50% plus d'électricité que des éoliennes conventionnelles à hélices », soutient le site Internet de la compagnie.

WS cumule deux records du monde:
démarrage au vent le plus faible (1-3m/s)
et résistance aux vents
les plus forts (60m/s)

« Windside fabrique toutes ses composantes, incluant les génératrices, un élément très important », tient à souligner Gilles Parent. « Et toutes les grosseurs d'éoliennes sont possibles avec cette technologie ; il ne s'agit que d'ajuster les mesures pour faire varier la machine d'une capacité de 10 kW à 5 000 kW ».

L'homme était évidemment ravi de constater qu'Hydro-Québec vient d'accepter le principe du producteur individuel. En se mettant ainsi au même niveau qu'une bonne dizaine d'États américains et de l'Ontario, la société d'État québécoise autorise donc sa clientèle à faire tourner le compteur d'électricité à l'envers, si celle-ci s'équipe pour être producteur individuel. Ravi parce que les fiches techniques des 4 modèles de base de la technologie Windside disponible dès maintenant
sur les marchés du Canada et du Chili montrent que l'installation d'éoliennes domestiques en milieu urbain est déjà du domaine du possible.

Bien que les éoliennes permettent la transformation du vent, source d'énergie gratuite et indépendante, en électricité, une telle production d'électricité est influencée par les conditions climatiques, ainsi que la vitesse, la turbulence et la direction des vents. Et la forme unique des éoliennes Windside, une technologie brevetée issue de l'ingénierie navale, permet de contrôler ces influences et de produire de l'électricité toute l'année durant et dans toutes sortes de conditions, aussi extrêmes que celles des champs de glace du Groenland et du désert du Sahara... mais également sur un simple toit de bâtiment en plein centre-ville. Son principe de turbine autonome verticale tournant sur son propre axe a l'énorme avantage d'être extrêmement silencieux et très sécuritaire. Même un enfant peut l'arrêter ! Esthétique, elle peut être aussi implantée en pleine zone urbaine.

Elle peut être implantée
en pleine zone urbaine

« Je suis davantage porté à défendre une cause qui démocratise l'utilisation de l'énergie éolienne », soutient Gilles Parent maintenant distributeur d'éoliennes de petite, moyenne et grande puissance, à axe vertical, dont les applications sont aussi très diversifiées : alimentation d'appareils fonctionnant sur le 110V ; dans les endroits où ne se rend pas le réseau électrique (le désert, la montagne, sur les océans, camps et chalets en zones éloignées ; s'installe sur une tour ou un toit de bâtiment, roulottes, bateaux, caravanes, etc. ; permet le pompage d'eau, éclairage, ventilation, télécommunications, portables, surveillance, radio, télévision.

Et quand les premières ventes se concrétiseront, pas question de se lancer dans l'installation. Exporalliance, qui est une firme de démarchage commercial en B2B opérant principalement dans 4 secteurs d'activités, dont celui des éoliennes, cherche plutôt à s'associer à des réseaux d'installateurs déjà existants.

Le coût d'une éolienne domestique n'est pas encore à la portée de tous au Québec. Si les efforts en recherche de partenaires en assemblage des composantes de l'équipe d'Exporalliance portent fruit, on pourrait voir apparaître d'ici quelques années de plus en plus de toitures résidentielles et commerciales fières de faire un clin d'?il rentable à Éole autant qu'à Hydro-Québec.

Au Japon, la production d'énergie dite renouvelable représente actuellement 1% du total (alors que la filière nucléaire compte pour 14% du bilan énergétique nippon) et nos premières recherches sur le sujet avaient permis d'identifier que deux compagnies japonaises étaient déjà actives dans les éoliennes domestiques: Zephyr Corp et Shinto Electronics.



Pour info : 

le 26/11/2004 à 09h28  

     A l'attention du directeur de l'information :

Le gouvernement McGuinty donne le feu vert à des projets d'énergie renouvelable
Dix nouveaux projets produiront assez d'énergie pour alimenter plus de
100 000 logements

QUEEN'S PARK, ON, le 24 nov. /CNW/ - Le gouvernement McGuinty accroît
l'approvisionnement en énergie produite à partir de sources propres et
renouvelables en Ontario en donnant le feu vert à dix projets de production
d'énergie qui pourront alimenter plus de 100 000 logements, a annoncé
aujourd'hui le ministre de l'Energie, Dwight Duncan.
"Les dix projets de production d'énergie annoncés aujourd'hui fourniront
395 mégawatts d'électricité de source propre et renouvelable, ce qui nous
rendra moins dépendants des centrales au charbon si polluantes et améliorera
la qualité de l'air de toute la province, a dit M. Duncan. Au début de la
nouvelle année, nous agirons rapidement pour augmenter encore plus la quantité
d'énergie produite à partir de sources renouvelables en Ontario."
Les projets - qui incluent des centrales hydroélectriques, des centrales
où l'énergie est produite à partir de gaz d'enfouissement et cinq nouvelles
centrales éoliennes - sont le fruit de l'appel d'offres lancé par le
gouvernement de l'Ontario pour trouver quelque 300 mégawatts d'électricité de
source renouvelable. Les projets retenus favoriseront l'essor économique du
secteur des énergies renouvelables et engendreront des investissements allant
jusqu'à 700 millions de dollars en Ontario. Les projets sont les suivants :

- Centrale hydroélectrique des chutes Umbata, en partenariat avec la
Première nation de Pic River et Innergex II Income Fund (à la rivière
White, près de Marathon), 23 mégawatts
- Centrale hydroélectrique de Glen Miller, Innergex II Income Fund
(Trenton), 8 mégawatts
- Centrale éolienne des rives du lac Erié, Erie Shores Wind Farm L.P.
(Port Burwell), 99 mégawatts
- Centrale éolienne de Prince, Superior Wind Energy Inc. (canton de
Prince, près de Sault Ste. Marie), 99 mégawatts
- Centrale éolienne de Melancthon Grey, Canadian Hydro Developers, Inc.
(Shelburne), 67,5 mégawatts
- Centrale éolienne de Blue Highlands, Superior Wind Energy Inc.
(Blue Mountains), 49,5 mégawatts
- Centrale éolienne de Kingsbridge, EPCOR (Goderich), 39,6 mégawatts
- Centrale énergétique aux gaz d'enfouissement de Trail Road, Energy
Ottawa (Ottawa), 5 mégawatts
- Centrale énergétique aux gaz d'enfouissement d'Eastview, Guelph Hydro
Generation Company (Guelph), 2,5 mégawatts
- Un projet, comprenant la participation d'une municipalité, doit encore
obtenir l'autorisation officielle du conseil municipal concerné.

"Le gouvernement McGuinty a lancé un message clair au secteur privé
l'invitant à l'aider à relever le défi énergétique de l'Ontario, a affirmé
David Butters, président de l'Association of Power Producers of Ontario. Après
des années d'incertitude, la procédure d'appel d'offres du gouvernement permet
aux investisseurs et aux producteurs d'énergie d'investir dans des projets
utilisant des sources d'énergie de remplacement, et nous nous attendons à bien
d'autres possibilités encore à l'avenir dans ce domaine."
Le gouvernement a lancé un appel d'offres en juin dernier pour trouver
quelque 300 mégawatts d'électricité de source renouvelable pouvant être
produite au plus vite. Quarante et un projets ont été examinés par un comité
d'évaluation interministériel. Un commissaire d'équité indépendant a surveillé
l'ensemble de la procédure.
La procédure d'appel d'offres est la première étape de l'engagement du
gouvernement qui veut que cinq pour cent de la capacité électrique proviennent
de sources renouvelables d'ici 2007, et dix pour cent d'ici 2010.
"En générant de l'intérêt vis-à-vis de la production d'électricité à
partir d'énergies renouvelables, nous encourageons l'innovation, la création
d'emploi et une concurrence accrue, a conclu M. Duncan. Les investissements
dans le secteur des énergies renouvelables renforceront l'économie et créeront
des emplois dans toute la province."
Le gouvernement McGuinty est déterminé à protéger les intérêts des
Ontariens et des Ontariennes en veillant à ce que l'approvisionnement en
énergie de la province soit fiable, durable, varié et concurrentiel, tout en
encourageant l'économie d'énergie.


Renseignements
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LE GOUVERNEMENT McGUINTY ANNONCE DIX NOUVEAUX PROJETS DE PRODUCTION
D'ELECTRICITE A PARTIR DE SOURCES RENOUVELABLES

Le gouvernement McGuinty s'est engagé à répondre à la demande croissante
en électricité de l'Ontario, tout en améliorant la qualité de l'air de la
province. Cet engagement consiste en partie à faire en sorte que cinq pour
cent, soit 1 350 mégawatts (MW) de la capacité de production électrique de
l'Ontario proviennent de sources renouvelables d'ici 2007, et dix pour cent,
soit 2 700 MW, d'ici 2010. Le récent appel d'offres qui a eu lieu est la
première étape de cet engagement.

- Le 24 juin 2003, le gouvernement de l'Ontario a lancé un appel
d'offres pour trouver une capacité de production d'environ
300 mégawatts d'électricité de source renouvelable. La production doit
commencer au plus tard en 2007. Pour plus de détails sur l'appel
d'offres, y compris sur le document lui-même, consulter
www.ontarioelectricityrfp.ca.

- Quarante et une propositions ont été soumises au ministère de
l'Energie aux fins d'examen. Ces propositions totalisent une capacité
de production d'environ 1 100 mégawatts d'électricité à partir
d'énergies renouvelables, comme l'énergie éolienne, l'énergie
hydroélectrique et l'énergie de biomasse.

- Une équipe interministérielle a examiné les propositions et un
commissaire d'équité indépendant a surveillé l'ensemble de la
procédure. On a d'abord examiné si les propositions étaient complètes
et répondaient aux exigences de l'appel d'offres. Pour les
propositions retenues, on a ensuite évalué si elles respectaient les
exigences minimales obligatoires d'ordre technique et financier de
l'appel d'offres. Les projets répondant à ces exigences ont ensuite
été classés en fonction du prix total, du plus bas au plus élevé.

- Selon cette évaluation, les promoteurs ont signé un contrat avec le
gouvernement de l'Ontario visant à fournir de l'électricité à partir
de source renouvelable pour une période de vingt années et à commencer
la production commerciale au plus tard le 31 décembre 2007.



Toutes les nouvelles du Québec 

le 26/11/2004 à 09h12  

     Sam Hamad annoncera un parc éolien de 200 MW à Rivière du Loup
Presse Canadienne | Le 24 novembre 2004 - 18:33

Le ministre des Ressources naturelles du Québec Sam Hamad doit annoncer jeudi la construction d'un parc éolien de 201 MW à Rivière-du-Loup, dans le Bas-Saint-Laurent.

Ce parc, l'un des plus importants d'Amérique du Nord, sera exploité par la société Skypower qui vendra la totalité de son électricité à Hydro-Québec Production.

Sur son site Internet, la compagnie de Toronto décrit le projet dont la valeur frôlerait les 200 millions $ comme "le plus gros du Canada". A titre de comparaison, l'entreprise précise que la puissance éolienne totale du pays est actuellement de 439 MW.

Le projet de Skypower n'a pas été développé en réponse à l'appel d'offres de 1000 MW d'énergie éolienne lancé par la division distribution d'Hydro-Québec l'été dernier. "Il s'agit d'une proposition spontanée", a confirmé une source à la société d'Etat.

Le promoteur ontarien aurait cependant accepté de se conformer aux conditions de l'appel d'offres, notamment en ce qui a trait au contenu québécois. Il est donc fort probable qu'il utilise des éoliennes fabriquées par General Electric, qui doit construire une usine de fabrication en Gaspésie.

Le prix de l'énergie produite par le nouveau parc n'a pas été dévoilé. Le coût moyen des soumissions retenues par Hydro-Québec Distribution pour les éoliennes de la Gaspésie est de 6,5 cent/kilowattheure, auxquels il faut ajouter des frais d'équilibrage et de transport.

Ce n'est pas la première fois qu'Hydro-Québec accepte les offres non-sollicitées de producteurs d'énergie éolienne. Les parcs éoliens des monts Copper et Miller, à Murdochville en Gaspésie, ont été développés de cette manière.

Pour Steven Guilbault, de Greenpeace, en s'engageant envers Skypower, Hydro-Québec Production démontre qu'elle prend enfin au sérieux l'énergie éolienne. "C'est une excellente nouvelle. Il s'agit d'un gros projet."

Le coordonnateur, qui suit les questions énergétiques de près, se réjouit de ce que le promoteur ait choisi une région différente de la Gaspésie. "Il y a du potentiel éolien dans le Bas-Saint-Laurent et sur la Côte-Nord aussi. Mettre trop d'éoliennes à un seul endroit serait une erreur", a-t-il fait valoir.

Skypower n'exploite pas d'éoliennes au Québec pour le moment. La société dit cependant posséder ou avoir en chantier des projets d'une puissance totale de 4700 MW.



AP | 09.11.04 | 19:05 

le 10/11/2004 à 08h02  

     Ecologie: Jacques Chirac souligne «l'urgence» et «l'insuffisance» de la mobilisation internationale

PARIS (AP) -- Si la prise de conscience écologique «progresse», le président Jacques Chirac a souligné mardi soir «l'urgence» et «l'insuffisance» de la mobilisation internationale «face à la rapidité de la dégradation de l'environnement».
Le chef de l'Etat participait mardi soir au 15e anniversaire de la Fondation Nicolas Hulot, à la Grande galerie de l'évolution au Museum national d'histoire naturelle de Paris. Nicolas Hulot y a réuni tous ceux qui ont aidé l'action de sa fondation afin de les remercier, lors d'une manifestation privée.
A cette occasion, le chef de l'Etat s'est félicité que «la mobilisation et la prise de conscience progressent dans l'opinion publique mondiale» en matière d'écologie. «Je suis convaincu que l'éveil à la conscience écologique, l'affirmation d'une écologie humaniste, est l'une des conditions de réussite de l'humanité dans les prochaines décennies», a-t-il déclaré.
Jacques Chirac s'est toutefois inquiété de «l'urgence» et de «l'insuffisance de l'action internationale face à la rapidité de la dégradation de l'environnement».
«Comment ne pas être choqué de constater, alors que le réchauffement climatique est une évidence que nul ne conteste plus, que le protocole de Kyoto (sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre, NDLR) entre à peine en vigueur, six ans après sa conclusion, et sans les Etats-Unis?».
La ratification de ce texte par la Russie «est cependant une bonne nouvelle, un message d'espoir», a-t-il souligné.
De même, «comment ne pas être scandalisé par le pillage des grandes forêts primaires, l'appauvrissement rapide de la biodiversité, la disparition des grands mammifères, souvent sauvagement chassés?» a-t-il demandé.
En France, le projet de Charte constitutionnelle sur l'environnement «sera prochainement présenté au Parlement réuni en Congrès afin d'être définitivement adopté», a confirmé Jacques Chirac.
Il a par ailleurs rendu un vibrant hommage à son «cher Nicolas» Hulot et à sa fondation. «Le parcours personnel de Nicolas Hulot (...) est exemplaire d'un éveil à la conscience et à l'esprit de responsabilité», a-t-il déclaré, évoquant la «générosité de son engagement et l'idéalisme mêlé de pragmatisme avec lequel il mène son combat, notre combat commun».
«J'ai moi-même souvent consulté la Fondation et je puis témoigner que les réponses qui m'ont été apportées se caractérisaient toujours par un très grand sérieux et une très grande clarté pédagogique», a déclaré Jacques Chirac. AP



Québec (Gaspé) 

le 28/10/2004 à 08h09  

     Rentabiliser les éoliennes par leurs alternateurs

GASPÉ (ASP) - Pour que le marché des éoliennes devienne un jour rentable, il faudra peut-être regarder non pas du côté des gigantesques pales, mais du côté d'une pièce méconnue, l'alternateur.

Le fonctionnement d'une éolienne est relativement simple. Le vent fait tourner les trois pales, qui constituent le rotor. Celui-ci fait tourner l'alternateur, qui transforme l'énergie en électricité. Idéalement, un alternateur devrait fonctionner de pair avec un convertisseur dont le rôle consiste à transformer l'électricité variable produite par l'alternateur en une électricité constante, similaire à celle fournie par Hydro-Québec.

L'alternateur et le convertisseur sont installés dans un boîtier, nommé la nacelle, placé juste derrière le rotor, tout en haut de la tour de l'éolienne. Dans le cas d'une petite éolienne, l'énergie produite est souvent emmagasinée dans des batteries ?fort utiles, puisque le vent n'est pas toujours au rendez-vous.

Une firme de Gaspé, Éocycle Technologies, se spécialise dans la fabrication d'alternateurs pour petites éoliennes depuis trois ans. Par "petites éoliennes", on parle ici d'éoliennes d'une puissance de 5 kW. Avec cette puissance, on peut assurer une bonne partie des besoins en électricité d'une résidence qui n'est pas chauffée à l'électricité.


La compagnie voit grand: " Notre objectif est de développer des alternateurs pour être utilisés dans les grandes éoliennes qui ont aujourd'hui une puissance de l'ordre de 2 MW ( 2000 kW) ", défend Éric Dusablon, directeur de la recherche et du développement. C'est ce gabarit d'éolienne qui sera installé bientôt dans la péninsule gaspésienne dans le cadre de l'appel d'offres lancé par Hydro-Québec l'an dernier.


En fait, l'originalité de l'alternateur créé par Éocycle Technologies réside dans l'absence de boîte d'engrenages. Celle-ci, parce qu'elle comporte de nombreuses pièces mobiles qui tournent dans l'huile et doivent de ce fait subir un entretien régulier, est souvent la source des bris qui nécessitent l'arrêt de l'éolienne.


Les pales d'une éolienne tournent à des vitesses allant de 20 à 250 rotations par minute (RPM), selon la puissance. Puisque les alternateurs conventionnels doivent tourner à une vitesse beaucoup plus élevée pour produire de l'électricité, l'usage d'une boîte d'engrenages pour adapter la vitesse des pales à celle de l'alternateur est requis. Éocycle utilise plutôt de puissants aimants qui permettent d'obtenir, dans des dimensions réduites, un alternateur qui peut fournir, assure-t-on, autant de puissance à faible vitesse.

Si ce type de détour permettait de réduire la facture, le coût de revient de l'énergie éolienne deviendrait de plus en plus compétitif.

Marielle Thibault



Dépêche 

le 30/09/2004 à 08h59  

     Création d'un comité national éolien pour "lever les blocages

Environnement - Cadre de vie - Dépêche Nord
Le Ministre de l'Ecologie Serge Lepeltier veut "faire sauter les verrous" au décollage de l'énergie éolienne en France, a-t-il déclaré lors de l'inauguration de quatre éoliennes ultra-modernes en Picardie.
Quatre "moulins" de fibre et d'acier se dressent dans l'immensité de la plaine picarde, apportant une touche de modernité aux champs. Avec 2,75 mégawatts de puissance installée chacune, elles figurent parmi les plus puissantes de France, fournissant l'équivalent de la consommation en électricité de 15.000 habitants.
Elles ont pourtant vu le jour en un temps record (2 ans), grâce à l'assentiment de la population et des élus.
"La moyenne pour un dossier d'éolienne est plutôt de 4 ans, et encore a-t-on souvent au bout un refus du permis de construire", a déploré jeudi Pâris Mouratoglou, président d'EDF Energies Nouvelles, opérateur du parc.
Pour lever les blocages, en bonne partie administratifs (le dossier passe par 25 administrations différentes), Serge Lepeltier a annoncé la mise en oeuvre d'un "comité national éolien". Le 20 octobre, le ministère réunira l'ensemble des préfets concernés.
Le ministre souhaite également "faire sauter le seuil de 12 mégawatts". La loi contraint EDF à racheter à un tarif préférentiel le courant produit par les parcs éoliens, mais seulement en dessous de 12 mégawatts, ce qui "favorise l'émiettement des projets", a regretté le ministre. "Ce seuil n'a pas lieu d'être", a-t-il ajouté.
"Je souhaite un débat sur ce seuil rapidement, la deuxième lecture de la Loi d'orientation sur l'énergie pourrait en être l'occasion", a indiqué M. Lepeltier.
250 hélices en Picardie
La Picardie, qui inaugurait là son deuxième parc, se lance avec enthousiasme dans l'éolien. Elle vient de se doter d'une charte sur le développement des éoliennes, et si les 28 projets en cours d'instruction sont accordés, pas moins de 250 éoliennes moulineront d'ici à quelques années l'air de la région.


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